Depuis Paris, le chef de file de l’opposition guinéenne Cellou Dalein Diallo a dressé un état calamiteux depuis la prise du pourvoir d’Alpha Condé lors un entretient au mondeafrique.fr
« La Guinée ressemble à une démocratie d’opérette où les listes électorales tronquées intègrent des mineurs et où les opposants sont brutalisés », dénonce le responsable de l’union des forces démocratique de Guinée (l’UFDG).
Poursuivant, il accuse le pouvoir de l’actuel président de la République de Guinée, d’être fautif de la morts de quatre vingt (80) manifestants. « Ils ont été abattus à bout portant depuis l’arriver d’Alpha Condé ». Il ajoute que, ceci s’ajoute nombre d’autres atteintes aux droits de l’homme.
L’ancien Premier ministre , Cellou Dalein Diallo s’est prononcé sur l’état actuel des droits de l’homme en Guinée.
« En août 2012 à Zogota par exemple, des policiers et gendarmes ont assassiné des villageois qui s’étaient opposés à un projet d’exploitation minière et avaient réclamé des emplois et la construction d’infrastructures sociales de base dans leur localité. En région forestière à Galapaï, des populations ont été expropriées, puis passées à tabac pour avoir protesté »
« La commission d’enquête des Nations Unies mise en place après ces atrocités a produit un rapport qualifiant ces actes de crimes contre l’humanité. Or, les responsables présumés de ces massacres occupent aujourd’hui de hautes fonctions ! Certains ont même bénéficié de distinctions honorifiques tels que l’ordre national du mérite à l’avènement d’Alpha Condé » Cellou Dalein reste très critique de la politique actuelle du pays.