Notre économie se porte mieux. Le gouvernement fait bien son travail. La croissance est à deux chiffres avec une macroéconomie maîtrisée. Il faut maintenant songer à la redistribution de la postérité. Il faut faire comme l’a dit l’adage de chez nous: » Qui laboure au soleil mange à l’ombre « . Après la semence, c’est la récolte. Il faut élaborer à cet effet, des instruments de collecte et de partage pour ne oublier personne.
C’est pourquoi, notre ingénieux et généreux Premier distributeur des fonds de misère, dans son seul et unique souci de maintenir chaque catégorie sociale dans sa dimension économique propose de reporter la pauvreté.
Cette prime d’encouragement à la pauvreté, loin d’éradiqué le phénomène encoure plutôt la classification insolente et dégradante de notre société. Riche pour toujours, pauvre à jamais.
Monsieur le Premier distributeur et grand Dr Dr agrégé, votre politique agresse notre économie, blesse des sensibilités.
En distribuant vos enveloppes de misère, vous faites d’exposer ces pauvres avec vos caméras de la prospérité. Leurs droits et images doivent être respectés.
Sur la forme, mieux vaut soutenir des projets et initiatives de base que de jeter l’argent public comme vous le faites.
Vous l’avez dit récemment, que l’argent public brûle les doigts. Mais paradoxalement avec vous, ça brille sur vos doigts.
Les reproches sont énormes même si l’architecture reste l’une de vos plus belle créature mais ça vous manque de droiture(transparence).
Vous faites mal à notre économie. Il faut arrêter cette machine de dilapidation de nos ressources. On ne fait pas d’aumône avec l’argent public. Ce que vous faites est une pure et grave spéculation sur la pauvreté.
Que vous êtes issu d’une famille pauvre, ce qui sous-entend que la charité bien ordonnée comme par soi-même.
Avez-vous pris la part du lion? Pardon, avez-vous pris la part du pauvre?
Eh oui, ça se comprend! C’est une nouvelle forme de collaboration sociale. Le riche qui mange le pauvre et les pauvres se mangent entre eux.
Manges le pauvre (économie) possiblement et laisses la pauvreté (citoyen) en paix. Ce n’est pas en changeant de lit qu’on guérit notre fièvre.
ANIES est votre nouvelle arme pour tuer notre souffrante épauvrenomie, pardon économie je veux dire.
Habib Marouane