Les temps ont changé.2001, ce n’est pas 2019 ou 2020. En plus, ne dit-on pas qu’une faute avouée est à moitié pardonnée.
Les Guinéens seraient prêts à absoudre tous ceux qui ont conçu et réalisé la révision constitutionnelle de 2001 à condition qu’ils ne s’engagent plus dans une entreprise analogue en 2019 ou 2020.
Les acteurs politiques qui ont pris part à ce projet en 2001, ont l’humilité de reconnaître aujourd’hui qu’ils n’avaient pas rendu service à la Guinée à l’époque et s’emploient à empêcher que cela se reproduise, sont pardonnables par rapport à ceux qui pensent qu’ils peuvent continuer à infantiliser les Guinéens en les entrainant dans le même égarement et en remettant en cause les acquis démocratiques arrachés de haute lutte.
Ils sont encore plus pardonnables que ceux qui s’étaient farouchement opposés au tripatouillage de la Constitution en 2001 au sein du FRAD mais s’évertuent aujourd’hui à emprunter la même voie en reniant ainsi leurs propres idéaux et en trahissant ces millions de Guinéens qui les avaient soutenus dans ce combat.