Le défenseur de Saint-Étienne, aîné de la fratrie, s’est parfois agacé des conséquences de la notoriété du petit dernier, Paul. Même s’il en est fier, comme de son propre parcours.
De notre envoyé spécial Yohann HAUTBOIS
SAINT-ÉTIENNE. Le véritable aîné, c’est lui. Le défenseur stéphanois est né le 19 août 1990, vingt-cinq minutes avant son frère jumeau, Mathias, attaquant au Sparta Rotterdam. Mais tous les deux vivent dans l’ombre du «petit frère», Paul Pogba (23 ans), milieu de Manchester United, et, depuis cet été, transfert le plus cher de l’histoire (110 M€). Alors, avant l’entretien, Florentin Pogba s’autorise un appel à une proche : «C’est pas Closer, c’est L’Équipe ! C’est sérieux.» Il n’a pas toujours eu l’honneur de nos pages tout au long de sa carrière, de Sedan à Saint-Étienne, et là, c’est son tour même si, forcément, on a parlé de l’international français…
Les réunions de famille entre Paul, Mathias, votre jumeau, et vous, tous joueurs, cela doit être terrible pour votre maman. Cela ne doit parler que de foot !
Non, pas forcément, on parle de tout, de la vie, de ce qu’on a vu à la télévision, de musique. On danse aussi, mais après avoir mangé ! (Sourire.) Mais oui, le foot revient souvent. Notre maman nous suit depuis tout petit, elle a toujours été là.
Et elle a un chouchou ?
C’est le petit (Paul) ! Dans toutes les familles, c’est comme ça, non ? L’aîné, lui, on lui met plus de corvées. Paul est toujours dans les bras de maman, il est le chouchou, il le sait et il ne peut rien dire. Souvent on dit à ma mère : « Tu vas lui donner le sein ! » (Rire.)
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