Chérif Barry torturé pour une tenue militaire : la barbarie des Forces Spéciales au service de la terreur
En Guinée, l’uniforme militaire est devenu un prétexte pour la répression sauvage. Chérif Barry, un citoyen ordinaire, vient d’en faire la terrible expérience : arrêté, accusé d’avoir porté une tenue militaire, puis sévèrement torturé par les Forces Spéciales, qui lui auraient administré 800 coups.

800 coups… Comme si la Guinée était redevenue un État esclavagiste où l’homme n’a plus aucune dignité, où la justice est remplacée par la brutalité la plus bestiale.
Pendant ce temps, les véritables criminels, les pilleurs de l’État, les trafiquants d’influence et les tortionnaires en uniforme continuent de jouir d’une impunité totale.
Une violence gratuite, un régime qui s’enfonce dans la terreur
Depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, la Guinée a plongé dans une militarisation effrénée. Les Forces Spéciales, qui avaient été présentées comme des « sauveurs », sont devenues des bourreaux au service d’un régime qui ne tolère aucune remise en question.
- 800 coups de fouet ou de matraque pour un simple vêtement ?
- 800 coups pour une tenue, alors que les vrais bandits de la République circulent librement ?
- 800 coups pour terroriser un homme, comme si nous étions dans une dictature médiévale ?
La junte, qui prétendait incarner la justice et la refondation, s’est transformée en une machine de répression où le moindre faux pas peut coûter la vie.
Quand la Guinée devient une prison à ciel ouvert
Aujourd’hui, n’importe quel Guinéen peut être arrêté, battu, humilié, sans motif valable. Les Forces Spéciales, au lieu de défendre le peuple, se sont arrogé le droit de vie et de mort sur les citoyens.
Pendant ce temps :
- Les opposants politiques disparaissent ou sont emprisonnés sans procès.
- Les militants de la société civile sont traqués comme des criminels.
- Les médias sont bâillonnés, sous la menace d’intimidations et de suspensions.
Et maintenant, porter une tenue militaire devient un crime passible de tortures ?
La Guinée, sous le CNRD, n’a plus rien d’un État de droit. C’est un territoire où la violence et l’arbitraire règnent en maîtres, où les soldats se comportent comme des miliciens, imposant la terreur au peuple.
Doumbouya et sa junte : bâtisseurs ou bourreaux ?
Le CNRD ne se contente plus de confisquer le pouvoir, il impose une répression brutale pour tuer toute contestation. Chaque acte de violence est un message :
- Quiconque ose critiquer le régime sera pourchassé.
- Quiconque ose défier l’autorité militaire sera brisé.
- Quiconque rêve de liberté sera écrasé.
Mais l’histoire a toujours prouvé que les régimes de terreur finissent par s’effondrer sous le poids de leurs propres crimes.
Jusqu’où ira l’horreur ?
Si rien ne stoppe cette machine répressive, jusqu’où ira-t-elle ?
Après les tortures pour une tenue militaire, que viendra-t-il ensuite ?
- Des exécutions pour une coupe de cheveux jugée « rebelle » ?
- Des arrestations pour un post Facebook ?
- Des disparitions pour un simple regard de travers envers un militaire ?
La Guinée est en train de basculer dans un abîme de violence et d’arbitraire. Et ceux qui croient qu’ils pourront gouverner éternellement sous la peur et les matraques oublient qu’aucune dictature n’est immortelle.
Un peuple qui subit… mais qui n’oubliera pas
L’affaire Chérif Barry n’est pas un simple fait divers, c’est le symbole d’un pays pris en otage par des hommes en armes.
Mais que Doumbouya et ses Forces Spéciales en soient sûrs :
- Les coups ne suffiront pas à tuer la vérité.
- Les tortures ne suffiront pas à effacer la colère du peuple.
- Les matraques ne suffiront pas à étouffer l’envie de justice et de liberté.
Un régime qui bâtit son pouvoir sur la violence finira toujours par être emporté par cette même violence.
Et l’histoire jugera ceux qui, aujourd’hui, se croient invincibles.
— conakrylemag


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