(Agence Ecofin) – La Chine veut assouplir un tant soit peu les mesures restrictives pour les ressortissants étrangers… et dans le même temps promouvoir ses propres vaccins anti-covid.
En effet, la puissance asiatique a annoncé récemment, via ses ambassades dans plusieurs pays (dont l’Inde, le Pakistan, les Philippines, le Sri Lanka, ou encore l’Italie), qu’elle allait commencer à traiter les demandes de visa des « candidats ayant reçu un vaccin chinois contre la COVID-19 » .
La reprise du processus concerne notamment les visas de travail, de voyages d’affaires et les raisons humanitaires (comme les familles séparées). Précisément, les candidats ayant reçu deux doses de vaccin ou même une seule, au moins 14 jours avant la demande de visa. Ils seront néanmoins astreints à une quarantaine pouvant atteindre trois semaines, après leur arrivée sur le sol chinois.
Ceci étant, là où le bât blesse, c’est que pour l’heure, aucun vaccin chinois n’est encore disponible dans plusieurs des pays concernés par cet allègement. Difficile alors de dire si cette mesure poussera ces pays à accepter plus facilement un vaccin chinois sur leur territoire, ou si, à l’inverse, la contrainte vaccinale permet juste à Pékin de s’ouvrir sans trop s’ouvrir, après avoir fermé ses frontières à la majorité des étrangers depuis un an.
Quoi qu’il en soit, en Chine, où l’épidémie semble bien plus maitrisée que dans la plupart des pays occidentaux, on accélère la campagne de vaccination à destination de la population, avec quatre vaccins locaux.
Notons que Pékin n’a pour l’instant autorisé aucun vaccin étranger sur son territoire.
Ayi Renaud Dossavi