Coup d’Etat constitutionnel en Guinée.

Le président de la cour constitutionnelle Kelefa Sall visé par les mains noires. 
Huit conseillers de la cour constitutionnelle viennent de saisir l’assemblée nationale pour destituer Kelefa Sall qui est catégoriquement opposé aux sirènes revisionnistes.

Depuis la dernière prestation de serment du président Alpha Condé, le président de la cour constitutionnelle est victime de complot au sein de cette institution. 
Voilà ce qui a fâché Alpha Condé et compagnie. 
En décembre 2015, Kalefa Sall avait dit à Alpha Condé : «Monsieur le président, n’oubliez pas que c’est votre second et dernier mandat. Ne vous entourez pas d’extrémistes, ils sont nuisibles à l’unité nationale. Evitez toujours les dérapages vers les chemins interdits en démocratie et en bonne gouvernance. Gardez-vous de succomber à la mélodie des sirènes révisionnistes car, si le peuple de Guinée vous a donné et renouvelé sa confiance, il demeure cependant légitimement vigilant».

Et le 14 avril 2017, le président de la cour constitutionnelle Kelefa Sall avait dit aux journalistes :«Je vais vous mandater auprès du peuple de Guinée et lui dire que la question relative à un troisième mandat ne mérite même pas d’être posée. Moi, tant que je suis à la tête de cette institution, la loi sera dite et la Constitution ne sera jamais violée.»

À cause de son intransigeance face à la modification de la constitution, le président de la cour constitutionnelle a été victime de plusieurs complots.
-Du 4 avril au 28 juillet 2016, huit conseillers avaient accusé Kelefa Sall d’avoir détourné 3 milliards de nos francs. 
-Le 5 mars 2018, il a été illégalement destitué par ses pairs mais sans succès car il a finalement été rétabli de ses fonctions le
26 avril 2018.
C’est à cause de tout cela que le président de la plus haute instance juridique du pays avait menacé d’animer une conférence la presse le lundi 23 juillet 2018.
Monsieur Kelefa Sall disait :« Je serai devant la presse, pour expliquer le fonctionnement actuel de la cour constitutionnelle, pour aussi expliquer pourquoi et comment on m’empêche de travailler. J’expliquerai pourquoi je ne suis pas allé à la prestation de serment des trois nouveaux entrants à la cour constitutionnelle qui a eu lieu à Sekhoutoureya et pourquoi on m’a contourné».
Cette conférence de presse a été bloquée et depuis lors, le président de la cour constitutionnelle subit des insultes, menaces, intimidations mais reste intransigeant. 
La crise vient de refaire surface avec une nouvelle allure. 
Que fera l’assemblée nationale ? 
En attendant la réponse à cette question, l’opinion nationale et internationale seront témoin de tout ce qui arrivera à Monsieur Kelefa Sall et le peuple doit rester debout et ferme contre ces démons.

Pour une République et ses lois, soutenons Kelefa Sall.

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