A en croire nos sources basées à Lélouma, Koubia, Tougué, Labé, Mali et Mamou, en Moyenne Guinée, aucune violence n’a été enregistrée depuis le début de cette journée du 4 mai, consacrée par l’opposition à des manifestations contre le chronogramme actuel de la CENI.
Dans ces préfectures, le commerce est resté fermé et le secteur économique totalement paralysé. Cependant, les écoles, l’administration et la circulation sont ouvertes, en témoignent nos sources.
A Pita, un groupe d’opposants « peu significatif » a marché dans le calme avant de se disperser dans la tranquillité.
A Kankan, la capitale de la Haute Guinée, la ville est partiellement paralysée. Pas de commerce mais le calme règne partout et aucune violence n’a été signalée.
Le même phénomène est observé à Dubréka, l’une des deux villes d’entrée de la capitale guinéenne. A part les quartiers qui sont directement liés à la haute banlieue de Conakry, le calme règne partout, selon Ousmane Dioubaté. Toute fois, ajoute-il, « le commerce reste fermé ».
— conakrylemag