Cette performance serait favorisée par la légère augmentation de la production pétrolière générée par la mise en production fin 2015 du gisement dit Moho-Nord, laquelle devrait passer de 89 millions de barils en 2015, à 94,125 millions de barils en 2016, selon la source.
« Toutefois, cette augmentation de la production pétrolière ne compense malheureusement pas la forte baisse de son prix de vente, qui fait subir au Congo une forte chute des recettes pétrolières, lesquelles passent d’une prévision de 750 milliards de frs CFA dans la Loi de Finances initiale, à 544 milliards de frs CFA à la loi de finance rectifiée »,précise le nouveau ministre congolais des finances Calixte NGanongo.
Il a aussi ajouté que le gouvernement devrait insister sur la nécessité d’optimiser les ressources fiscales hors pétrole, afin de tenir compte des aléas liés à la volatilité des cours du pétrole.
« Le projet de la loi de finances exercice 2017 que le gouvernement est appelé à élaborer dans les prochains mois va tabler sur les ressources budgétaires allouées aux grands projets susceptibles d’avoir une incidence sur la vie des Congolais», a insisté Calixte NGanongo.
En 2017, le Congo qui œuvre pour la diversification de son économie pour sortir de l’emprise des recettes pétrolières, va mettre en œuvre plusieurs projets à l’image de la zone industrielle de Maloukou (nord de Brazzaville) qui pourra générer plus de 2000 emplois », a-t-il conclu.