Nagib Zaher, PDG AFRICOF n’est plus
Hommage à un bâtisseur
ALLAH AKHBAR, je viens de l’apprendre sur un post de Tabouna Sylla. Nagib Zaher a été rappelé à ALLAH ce Vendredi 03 Septembre 2021. Quelle triste nouvelle pour tous ceux qui ont connu et pratiqué cet Homme de Foi, profondément Humain et grand entrepreneur.
En plus des nombreuses Écoles AFRICOF qu’il a construites dans les années 80 – 90, des dons de Mosquées, le natif de Dabola a été d’une énorme utilité à de nombreux Guinéens, Ivoiriens et Africains surtout les plus indigents. Président de la Communauté, à ce titre, je l’avais invité à la rédaction de L’Indépendant où il s’était fait accompagner par son ami Aly Saadi, Président de la Communauté Libanaise de Guinée.
Il fut aussi, l’un des gros sponsors de notre Association Médias Développement (AMD) quand nous organisions les Foires des Produits de Guinée. Monsieur Zaher était comme un Père. À sa résidence de la Minière, j’étais chez moi.
Je suis souvent descendu à sa résidence de Marcory durant mes voyages Abidjanais dans les années 2000 et il m’a présenté à de nombreuses personnalités Ivoiriennes qui ne quittaient pas chez ce Monsieur généreux et profondément humain. C’est bien chez lui que les événements du 22 Septembre 2002 m’ont trouvés et sur place, nous avons été parmi les premiers à apprendre l’assassinat du Général Robert Guéi, l’ancien chef de la junte ivoirienne. Grâce à lui, j’ai pu faire un compte-rendu si détaillé des événements que mon Journal « La Nouvelle Tribune « , a été désigné parmi les journaux Africains financés par les organismes pour prôner la Culture de la Paix en Côte d’Ivoire durant les années de crise. À l’avènement du CNDD, il débarque à Conakry et m’associa à ses démarches pour le règlement de ses factures en souffrance depuis la maladie du Président Lansana Conté.
Récemment, en décembre dernier précisément, j’ai tenu à lui rendre visite lors de mon passage à Abidjan en compagnie de mon ami Ibrahima Blasco Barry. La maladie avait gagné du terrain. Malgré cet état de souffrance, il a tenu, comme nous le faisions dans ses années de solidité physique, à passer en revue l’actualité Guinéenne et ivoirienne, ses 2 Patries Africaines.
En cette douloureuse circonstance, j’ai une pensée émue pour son fils Yasser Zaher et ses nombreux neveux qu’il a amenés en Guinée, mais aussi ses travailleurs ivoiriens adoptés et intégrés comme ses propres enfants.
VEUILLE ALLAH, NOTRE CRÉATEUR, l’accueillir dans son éternel Paradis. Amen
Par Abdoulaye Condé