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Depuis la rentrée 2019, trois sites universitaires appelés les « Campus connectés » permettent à des étudiants de suivre des formations proposées par les Universités d’Occitanie (BTS et licences), depuis des centres « hors sol », situés sur les communes du Vigan (30), de Cahors (46) et de Carcassonne (11).
Avec l’ouverture de ces campus nouvelles générations, labellisés par l’État, la Région Occitanie s’offre le contingent de sites connectés le plus important en France, avec trois sites sur les 13 ouverts cette année en France. L’objectif est d’offrir aux étudiants la possibilité de poursuivre leurs études tout en restant dans leur foyer familial.
« Trop de jeunes aujourd’hui encore renoncent à poursuivre des études supérieures, notamment à cause de freins financiers liés aux coûts de déplacement ou de logement, déclare la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga. Pour lever ces obstacles, la Région soutient le développement de campus et de formations de proximité sur les territoires. »
Des campus connectés proche des territoires
L’action s’inscrit en effet dans le cadre du schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche et de l’innovation (SRESRI), voté le 2 février 2017, et qui traduit la volonté de la Région Occitanie d’encourager le développement et la pérennité d’une offre d’enseignement supérieur sur les territoires d’Occitanie, en dehors des deux métropoles Montpellier et Toulouse.
Pour soutenir cet enseignement à distance, les Campus connectés proposent un regroupement présentiel ponctuel dans des tiers-lieux ressources, permettant de lutter contre l’isolement, première source de décrochage chez les étudiants, mais aussi un accompagnement de proximité grâce à la présence de tuteurs méthodologiques sur les sites.
Lancée pour une période de trois ans, cette expérimentation permet cette année d’accueillir 33 étudiants (10 à Cahors et Carcassonne et 13 au Vigan). La Région y consacre un budget de 180 000 € pour financer l’aménagement des tiers-lieux d’accueil. Un investissement complété par l’État (50 000 € pour le lancement du site et 1 000 € par étudiant et par an) et la collectivité locale porteuse du projet.
16 nouvelles formations pour les « villes universitaires d’équilibre »
Pour lutter contre la fracture territoriale sur l’enseignement supérieur, la Région engage également le développement d’une offre de formation qualitative sur 18 « villes universitaires d’équilibre » (VUE). Elles représentent 58 000 étudiants, soit 23 % de l’effectif étudiant régional.
Sur l’ex-Languedoc-Roussillon, ce statut concerne les campus de Mende et Florac (48), de Nîmes et Alès (30), de Béziers et Sète (34), de Narbonne et Carcassonne (11), et de Perpignan et Font-Romeu (66).
Entre 2018 et 2019, la Région a accompagné l’ouverture de 16 nouvelles formations (DUT, Licence, Licence Pro, diplôme d’ingénieur et Master) sur les VUE, pour un soutien financier total de 3,1 M€ (dont 655 000 € de FSE).
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