Le 15 mai, les parties prenantes au conflit malien avaient signé l’accord, sans la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
La cérémonie devrait couronner près d’une année de négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta présidera la cérémonie. Parmi ces hôtes, le ministre algérien des Affaires étrangères, chef de file de la médiation. Les autres pays de la médiation se feront représenter par des ministres ou leurs ambassadeurs accrédités au Mali.
Côté CMA, des leaders sont attendus : Algabass Ag Intalla, patron du HCUA ou encore Bilal AG Acherif, secrétaire général du MNLA.
Les délégations sont venues des camps de réfugiés des pays voisins et de Kidal, fief des rebelles.
La signature de cet accord, bien qu’imparfait selon les parties, doit ouvrir la voie vers la paix dans le nord du Mali. Le compromis trouvé est salué comme un bon départ.
Le document reconnait l’unité et la laïcité de la république du Mali. Il place au cœur des actions du gouvernement, le développement des régions du nord et de leurs populations, sur fond de réorganisation majeure de l’architecture institutionnelle et administrative dans le pays.
La cérémonie prévue à 10h ce samedi a été repoussée à 15h.
Les raisons officielles de cette annonce qui a été faite par Bamako dans la soirée de samedi n’ont pas été précisées.
— conakrylemag