Alors que dans trop de pays les pouvoirs en place s’acharnent à violer les lois constitutionnelles, les forces politiques d’opposition en Guinée semblent paradoxalement ne travailler qu’à les mettre en péril. Ainsi après cinquante ans de régimes autoritaires et militaires s’illustre à Conakry la difficulté d’implanter et de consolider l’état de droit.
Or sans stabilité politique et pérennité des institutions, aucun développement, aucune progression des investissements et donc amélioration des conditions d’existence ne sont possibles.
De telles circonstances étaient à portée de main. Une élection présidentielle acceptée nationalement et internationalement, des élections législatives aboutissant à un quasi équilibre entre majorité et opposition, une Commission électorale indépendante et paritaire, un Conseil constitutionnel et une Cour des comptes établis, une armée et une justice réformées, une liberté de la presse et de l’expression totale, aucun procès politique, une opposition libre de ses actions et de ses critiques, auraient dû poser des bases solides au progrès et à la délibération démocratique.
Sans stabilité politique et pérennité des institutions, aucun développement…
Dans le même temps le rétablissement des équilibres macroéconomiques, les accords passés avec les Institutions multilatérales, le contrôle du déficit budgétaire et de l’inflation confortaient la LIRE L’ARTICLE COMPLET