Depuis la démission « forcée » du gouvernement de Mohamed Saïd Fofana, les choses s’accélèrent du côté de Sékoutouréya où le N° 1 guinéen multiplie les actes parfois contradictoires en vers ses anciens ministres.
Ce matin, tous les départements visités par nos reporters sont flanqués de gendarmes. Même si ces derniers ne sont pas armés, leur présence inhabituelle en pareil cas fait couler beaucoup d’ancre et de salive.
Certaines informations non officielles soutiennent que ces agents sont envoyés pour empêcher l’accès des anciens ministres de leur département. D’autres pensent le contraire et indiquent que un effet dissuasif pour les fonctionnaires qui tenteraient de faire sortir des documents ou du matériel dans les ministères.
L’un dans l’autre, la confusion est totale et elle relève du plus haut niveau de l’Etat. Rien que dans la soirée du mercredi, deux déclarations lues sur les antennes de la radio nationale, entretiennent le flou, crée le doute et aggrave la suspicion.
N’empêche, la dernière déclaration publiée à la presse stipule ce qui suit
« Le Président de la République a pris acte de la démission du Gouvernement. Le Président de la République demande aux différents ministres de continuer à évacuer les affaires courantes en relation avec le Secrétaire Général du Gouvernement ».
Deux phrases qui semblent atténuer les effets de surprise. Mais sont-elles suffisantes pour créer les désagréments. Une situation doit interpeller particulièrement le Chef de l’Etat dont le gouvernement reçoit depuis le début de la semaine une visite du FMI.
— conakrylemag