Dire « oui » ou « non », ne peut faire l’objet d’un essoufflement pour un chef d’État qui tend vers la fin de son deuxième et dernier mandat. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, dans un passé récent, s’est soumis au même exercice de réponse, face notamment à l’afflux des rumeurs, lui prêtant des intentions de rester au pouvoir. Mais au fil du temps, il a coupé court aux rumeurs appelant les Ivoiriens à œuvrer « ensemble dans la paix et la cohésion pour transférer le pouvoir à une nouvelle génération en 2020 », a-t-il dit lors de l’assemblée consultative du Parti unifié RHDP, juillet 2018.
Contrairement à la Guinée, le sujet sur un possible troisième mandat ou le changement de la constitution est sur toutes les lèvres, même de fois se traduisant à des attaques personnelles entre les internautes sur les réseaux sociaux. Finalement, on pose la question, à quoi bon d’entretenir le suspense sur l’intention du président Alpha Condé de rester au pouvoir, alors que les campagnes pour une nouvelle constitution éclaircissent l’ombre qu’il entretenait ?