Lors d’une conférence de presse animée ce samedi 18 novembre à la maison commune des journalistes, le secrétaire général du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG) a dénoncé l’obscurantisme des terroristes.
D’entrée, Dansa Kourouma dans son exposée a présenté ses condoléances au peuple français. Ce, avant de demander une minute de silence à la mémoire de ceux qui sont tombés sur les feux des terroristes le vendredi dernier à Paris.
Pour le CNOSCG, «ces terroristes agissent en leur nom personnel et pour leur sals besoins. L’islam est une religion de paix de tolérance».
Dr Dansa Kourouma a rappelé les raisons qui poussent la société civile guinéenne à exprimer sa solidarité à la France. Voici quelques extraits de son allocution:
«La France a manifesté sa solidarité au peuple de Guinée en nous envoyant ses médecins, ses infirmiers, au moment où notre système de santé avait déclaré forfait. Et nous a assisté financièrement pour faire face à l’épidémie».
«La deuxième raison, c’est une solidarité vis-à-vis de la France qui a été solidaire vis-à-vis de la Guinée quand nous avons été frappés par l’épidémie d’Ebola».
«La troisième raison qui nous semble être importante, c’est la sensibilisation. La maitrise profonde des convictions des philosophies de ces hommes qui se comportés ainsi. L’efficacité des mesures ou des réflexions contre le terrorisme ayant prouvé leur limite. L’affaire du terrorisme a été toujours prise sur l’angle des relations géostratégiques et des intérêts entre Etats et Etats».
«La quatrième raison c’est que la Guinée n’est pas à l’abri des terroristes. Ensuite, notre pays doit se positionner sur des questions de conflit de terrorisme lors du forum social ouest Africain qui se tiendra à Conakry dans deux mois».
«Il y’a des problématiques en Guinée qui sont plus dangereuses que le terrorisme. C’est le grand banditisme, c’est l’insécurité, c’est le désespoir, c’est l’inégalité, c’est l’injustice. Nous devons tous être des garants de la lutte contre ces fléaux pour renforcer le niveau de désespoir de la population».
«Aujourd’hui, c’était pour interpeller l’opinion nationale et les acteurs politiques et les décideurs de ce pays sur le risque que court la Guinée. L’état doit prendre des décisions en se souciant des répercutions politiques culturelles que de l’opportunité de leurs prises».
Boubacar Diallo