Au-Delà de la Musique: Azaya et Sidiki Diabaté, Symboles d’Unité et de Progrès
Inspiré d’un message réfléchi et poignant publié par le Ministre de l’Agriculture, Mamoudou Nagnalen Barry, sur sa page Facebook, cet article explore les profondeurs de la culture, du succès et de la solidarité en Guinée. Barry, dans ses mots, ne se contente pas de féliciter les talents musicaux de Sidiki Diabaté et Azaya, mais il soulève également des questions cruciales sur le soutien communautaire, la jalousie, et la façon dont nous célébrons le succès dans la société guinéenne. Son message, vibrant et personnel, sert de fondation à une exploration plus large des dynamiques sociales et culturelles qui façonnent le paysage artistique et politique de la Guinée.
Dans une époque où la célébrité et le succès sont souvent vus à travers le prisme de la rivalité, l’histoire de Sidiki Diabaté et Azaya offre une perspective rafraîchissante. Le ministre Mamoudou Nagnalen Barry, dans un élan d’admiration, partage ses félicitations à Sidiki Diabaté, un artiste malien reconnu pour son travail acharné et son immense talent. Il souligne que le succès de Sidiki ne surprend que ceux qui ne connaissent pas son dévouement et sa passion pour la musique.
Barry rappelle ensuite aux Guinéens l’importance de soutenir leurs propres talents, comme Azaya. Il met en lumière une pratique courante mais peu discutée : l’écoute de musique sur des plateformes numériques qui ne rémunèrent presque pas les artistes africains. Le ministre interroge la communauté sur son engagement réel envers le progrès de ses artistes locaux et soulève la question de la jalousie qui peut parfois obscurcir le bonheur du succès des autres.
L’article prend une tournure personnelle lorsque Barry évoque sa propre expérience en tant que ministre, confronté au scepticisme de ses compatriotes malgré une carrière réussie à la Banque mondiale. Il utilise son histoire pour illustrer un problème plus large : le manque de confiance et de soutien au sein de la communauté. Cette attitude, suggère-t-il, peut freiner le progrès non seulement des individus mais aussi de la nation.
En mettant en parallèle les succès agricoles récents de la Guinée et le scepticisme rencontré, Barry appelle à une reconnaissance et une appréciation plus sincères des réalisations du pays. Il insiste sur le fait que pour élever des figures de renom telles que Kofi Annan ou Aliko Dangote, la Guinée doit d’abord célébrer et soutenir ses propres talents comme Azaya et Serhou Guirassy.
Dans son plaidoyer pour une solidarité et un soutien renouvelés, Barry conclut par un message de confiance et d’encouragement à Azaya, rappelant que le succès et le bonheur des uns ne doivent pas être une source de jalousie mais plutôt une inspiration. Il termine sur une note positive, soulignant l’esprit fraternel entre Azaya et Sidiki Diabaté, deux artistes qui célèbrent mutuellement leurs réussites.
Cet article ne se contente pas de mettre en lumière les talents de deux artistes africains ; il appelle à une réflexion plus profonde sur la manière dont nous, en tant que communauté, réagissons au succès de nos semblables et sur l’importance de se soutenir mutuellement pour le bien collectif.
Binta Barry pour conakrylemag.com
