Politique

Bientôt en panne de liquidités, WeWork fait la chasse aux investisseurs

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En pleine tourmente, WeWork cherche d’urgence de l’argent frais. Le géant des bureaux partagés a repoussé son projet d’introduction en Bourse début octobre face à l’accueil glacial des investisseurs. Selon Bloomberg, cet échec prive la licorne américaine – ces startups non cotées et valorisées plus d’un milliard de dollars – d’un prêt de 6 milliards de dollars, qui était conditionné à une entrée en Bourse réussie.

Toujours selon Bloomberg, WeWork pourrait être à court d’argent dès le mois prochain. L’entreprise a donc chargé JP Morgan Chase de faire la chasse aux investisseurs. « Environ 60 sources de financement ont signé des accords de confidentialité et rencontrent la direction de la société et ses banquiers au cours de la semaine écoulée et de la semaine à venir« , a confirmé lundi un porte-parole de WeWork auprès du Wall Street Journal.

La structure de financement, pour un montant de 5 milliards de dollars, serait toujours en cours de discussions. Pourtant, cette option serait d’ores et déjà celle privilégiée par WeWork, au détriment de celle de Softbank, selon Bloomberg. Le conglomérat japonais, qui détient déjà un tiers du géant des bureaux partagés, aurait monté un plan de financement pour augmenter sa prise de participation et prendre le contrôle de WeWork. Le groupe américain devrait faire connaître sa décision au cours de la semaine.

Un modèle économique qui fait débat

Lancé en 2010 à New York par Adam Neumann et son épouse Rebekah Neumann, WeWork a connu une croissance fulgurante grâce à la location de bureaux partagés. Si son activité ne cesse de s’étendre, la capacité de la pépite à générer des profits fait débat. En 2018, l’entreprise a enregistré une perte de 1,6 milliard de dollars pour un chiffre d’affaires de 1,82 milliard. Bémol : ces deux chiffres grandissent au même rythme, suggérant que le passage à l’échelle ne permet pas de stabiliser le modèle économique de l’entreprise.

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La personnalité d’Adam Neumann, entre frasques – consommation d’alcool et de drogues – et pratiques managériales controversées, lui a valu d’être poussé vers la sortie. Il a démissionné fin septembre de ses fonctions de directeur général de la We Company, la maison-mère de WeWork. Il reste néanmoins au conseil d’administration de We Company, maison-mère de WeWork, tout comme Rebekah Neumann. La direction est désormais assurée par Sebastian Gunningham et Artie Minson, qui ont promis de limiter les dépenses du groupe.



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