‘’La stratégie que M. Alpha Condé a mise en place dès son accession au pouvoir pour avoir la possibilité d’avoir un second mandat a réussi. Cette stratégie a réussi parce qu’il a pu mettre la CENI sous sa coupe dès septembre 2012, à travers la loi qui a permis de finir avec la règle de consensus de tout ce qui prévalait au niveau de cette institution au profit de la mise en place de la règle à la majorité simple’’’, indique Bah Oury sur une radio locale.
‘’C’est à partir de là que la CENI est devenue un instrument au service de l’Exécutif. Au-delà de la question de la personnalité des commissaires de la CENI, que ça soit Bakary Fofana ou Louceny Camara, sur le plan légal et institutionnel, les dirigeants politiques du pays n’ont pas vu cette grosse ficèle qui a anéanti la CENI comme organe régulatrice, neutre et impartial du scrutin’’, ajoute le vice-président de l’UFDG.
Donc, estime-t-il, ‘’la responsabilité de ce point de vue est partagée par les uns et les autres. Au niveau de la question du fichier électoral, les mesures et la volonté d’augmenter de manière sensible en terme électoral le fief de M. Alpha Condé notamment la Haute-Guinée a été visible dès le début d’abord à travers Waymark ensuite à travers Gemalto. De ce point de vue, le fichier a été conçu de telle manière que les élections nationales ne pourront que comporter la mainmise de manière administrative de la mouvance’’.