Des députés ont introduit une résolution à l’assemblée nationale demande la destitution du président de la République. Parmi figure le parlementaire Ousmane Gaoual Diallo est revenu sur les reproches faits à Alpha Condé.
Selon le député uninominal de Gaoual, des voies constitutionnelles offrent aux parlementaires de voies pour destituer le président de la République. ‘’Je souhaite qu’Alpha Condé soit destitué. Ce n’est pas de la sédition. La législature a prévu que lorsqu’un chef d’Etat prend fonction, il jure de respecter et de faire respecter les dispositions constitutionnelles. Il dit également lorsqu’il ne les respecte pas, que la rigueur de la loi lui soit appliquée’’, renseigne l’honorable Ousmane Gaoual Diallo.
Et de poursuivre : ‘’L’article 120 de la constitution dit qu’un dixième des députés peuvent mettre en accusation le chef de l’Etat pour demander sa destitution. Si cette résolution recueillait plus de deux tiers des députés, le chef de l’Etat cesse d’être président de la République. Il est remplacé à l’instant par le président de l’assemblée nationale’’.
Demander d’abréger le mandat du chef de l’Etat fait partie des possibilités qui sont offertes aux législateurs, assure-t-il, ajoutant que violer une seule disposition de la constitution constitue un parjure : ‘’Le refus d’Alpha Condé de déclarer ses biens, d’obliger ses ministres et les présidents des institutions à en faire autant, est constitutif de haute trahison. Donc susceptible de le conduire vers la destitution’’.
Ailleurs, compare Ousmane Gaoual Diallo, un simple mensonge du président de la République peut être un motif pour le destituer. ‘’Le président Bill Clinton a failli partir pour avoir faite une petite fausse déclaration’’, cite-t-il à titre d’exemple. En un mot comme en mille, clarifie le parlementaire, ‘’quand on souhaite abréger le mandat du chef de l’Etat, ce n’est pas la sédition. Je ne demande pas qu’on enlève Alpha Condé pour s’amuser ou parce que je ne l’aime pas. Je le demande parce qu’il ne respecte pas son serment de chef de l’Etat’’.