La quête de la paix, un difficile combat. Les colombes sont à la manœuvre. Même si elles semblent devenir inaudibles, elles font l’effort pour fa ire entendre le message en cette période de tensions.
Surtout devant l’amalgame que font certains compatriotes guidés par la haine de l’autre. Ils militent pour l’ethnicisation du discours et du conflit actuel. Mais les guinéens savent combattre le mal. Ils sont démasqués et ils seront combattus.
Ils ne profiteront pas d’une crise post-électorale pour engager le pays dans une guerre civile. Ils ont déjà échoué, comme l’autre fois. Ils ont perdu la bataille avant l’heure, comme l’autre fois. Ils ne réussiront jamais à tromper l’ensemble des guinéens qui sont très attachés à la paix et au bon vivre ensemble.
A ceux qui tentent de justifier leur agissement par une quantité importante de frustrations, nous disons qu’ils ne disent pas vrai. Lorsqu’on est frustré, on ne fait pas du tort aux innocents. Lorsqu’on est choqué on cherche des alliances pour mener un combat national, mais on ne se braque pas contre les autres sur la seule base de leur appartenance communautaire.
Lorsqu’on est attristé, on exprime ses sentiments sans prôner une vengeance qu’on ne saurait maîtriser. Les guinéens ont compris et disent qu’il ne sert à rien de tenter. Ils n’iront pas jusqu’au rejet de l’autre. Ils ne croiseront pas les bras devant l’intolérance et l’abjection des anarchistes. Ils les combattront pour que la politique ne vienne pas laminer davantage notre tissu social.
Des politiques ont tort de surfer sur l’ethnie. Ils ont tort de vouloir s’appuyer sur les communautés pour atteindre leurs objectifs malsains. Des jeunes se trompent largement en se laissant manipulés par ceux qui leur disent de s’attaquer à leurs proches. Des jeunes entendront, il faut continuer à leur parler du sens de l’amour.
Ils peuvent avoir des reproches à faire à l’Etat, parce que l’Etat est garant de la sécurité nationale. C’est lui qui doit assurer à tous la sécurité. C’est lui qui doit promouvoir la justice pour tous. Si l’Etat failli, aucun citoyen guinéen du bas quartier ne doit payer à sa place. Ceux qui ne comprennent pas cela, sont des hors la loi, qu’il faut absolument combattre.
La vérité, certains guinéens ne la voient que dans un seul sens. Ils veulent qu’on dénonce les tueries non élucidées, ce qui est fait abondamment dans les médias. Mais ils ne veulent pas qu’on dénonce les excès de la part de certains manifestants qui confondent tout. Ils veulent même qu’on encourage les casses, comme celles qui ont eu lieu la semaine dernière sur la route le prince. A ceux là aussi il faut dire, qu’ils se trompent. La Guinée ne peut avancer lorsque de par nos actes, nous détruisons le peu que nous avons. Les guinéens ne peuvent et ne devraient pour rien, accepter et applaudir les destructions des biens publics et privés. Aucun parti politique ne devait se distinguer dans ce type de manifestations qui frisent l’anarchie. Autrement, son image prendrait un coup.
La Guinée dépassera cette crise. Nous l’espérons. Ceux qui appellent à partir de l’étranger au meurtre, à la haine de l’autre, à la violence, perdront et le peuple de Guinée avec toutes ses communautés ethniques, sortira victorieux.