Corruption et liberté de presse: La fréquentation de l’argent et de son confort contre le silence du journaliste
Pourquoi ne pas accepter ici ou là un petit cadeau d’un ami Ministre ou d’un Directeur National ?
Doit-on refuser de partager un repas chez un chef étoilé ?
Ou alors, ne pas accepter ce costume de bonne marque venu de l’Italie? Voire même un séjour au soleil du côté du Maroc ou des belles plages du Brésil?
Qui n’a pas d’ami susceptible de le nourrir dans les meilleurs restaurants ou de
l’habiller chez le meilleur couturier ?
Une petite somme ici ou là, et puis une grosse somme quand il faut se loger, avoir une grosse voiture, créer un site d’information ou un magazine de complaisance?
Quand un haut commis de l’État est médiocre, il se recycle dans la finance. Il se fait entourer par des laquais et offre des enveloppes pour masquer sa forfaiture et sa nullité.
L’idée d’un renvoi d’ascenseur de la part du ou des bénéficiaires, se fera dans la plus grande complaisance.
La corruption tue la liberté de la presse. Et si la prison n’est pas pour le voleur, pourquoi nettoyer les écuries d’Augias ?
La corruption a encore des beaux jours devant elle. Car, dans cette situation là, personne n’a intérêt de lutter contre ce phénomène. Quand le journaliste se rend plus discret dans les affaires de détournement de fonds publics ou de corruption, ce qu’il se beurre et se meurt en même temps.
Dans le traitement de l’information, il ne faut pas être dans une sélectivité arrogante.
Agir en toute lucidité et en toute responsabilité, c’est le rôle d’une bonne presse avec moins de connivences.