Peu de temps après la fermeture des bureaux de vote, la RTS1( un médium d’État)est entrain de publier les résultats partiels du scrutin présidentiel tels qu’enregistrés au niveau des bureaux de vote. C’est de cette manière que la presse sénégalaise a contribué à la transparence et à la crédibilité de toutes les élections présidentielles que le pays a organisées ces dernières années.
Quant à la presse guinéenne, elle a tenté de l’expérience lors de l’élection présidentielle de 2015, mais elle a été arrêtée net par la Ceni d’alors. Or, une fois que les procès-verbaux de dépouillement sont affichés au niveau des bureaux de vote, comme le code électoral l’impose, les résultats partiels sont à la portée de tout le monde. Dès lors, il serait illégal d’empêcher la presse de les rendre davantage publics. Les journalistes devraient donc s’insurger désormais contre toute décision qui consisterait à leur interdire la publication de résultats partiels d’une élection surtout nationale. Cela permettrait de réduire les risques de fraudes électorales et de crises post électorales.

Voting officials count ballot papers at a polling station in the commune of Mubimbi, in the Bujumbura Rurale province, in Burundi on July 21, 2015. Burundians voted on July 21, 2015 amid gunfire and grenade blasts, with President Pierre Nkurunziza widely expected to win a third term despite international condemnation and thousands of people fleeing feared violence. AFP PHOTO/PHIL MOORE
Peu de temps après la fermeture des bureaux de vote, la RTS1
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