
Invité dans une émission de la radio lynx fm, ce mardi 03 novembre, le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG), a fait le diagnostic de l’élection du 11 octobre dernier tout en proposant plusieurs pistes de solution à la CENI, afin d’améliorer le processus électorale futur.
Durant plusieurs minutes, Dr Dansa Kourouma a tenté de répondre à des séries de questions posées par les auditeurs. Des questions liées tantôt sur l’élection présidentielle guinéenne du 11 octobre dernier, sur les rôles de la société civile qu’il préside actuellement mais aussi sur le diagnostic des travaux de la CENI par rapport au scrutin présidentiel.
Dans son intervention chez nos confrères de Lynx FM, le Président de la société civile guinéenne Dr Dansa Kourouma a pris l’exemple sur le Rwanda et la Côte d’Ivoire. Comme raison, le président du CNOSCG argumente par l’explication selon laquelle ces deux pays sont pour l’instant l’un des premiers à expérimenter la numérisation électorale.
Mais pourquoi migrer de l’élection classique à celle numérique, Dr Dansa évoque les multiples défaillances qui ont caractérisé toutes les élections passées dans notre pays. Pour lui, il est urgent de procéder à cette migration. Cela, pour que les fraudes électorales deviennent de plus en plus minimes.
A côté des outils numériques, le président du regard citoyen déplore aussi l’incompétences et l’irresponsabilité de certains cadres de l’institution en charge de l’organisation des élections en Guinée.
Emmené à parler sur l’enquête par rapport au « montant faramineux » octroyé par l’union européenne, le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne a préféré de ne pas s’y exprimer. Car dit-il, « le soin est donné à l’équipe d’audit pour mieux faire son travail ».
Parlant de l’ancien membre de la société civile Aziz Diop appelé à d’autre fonction administrative, il a estimé qu’il est incompatible d’occuper des postes de responsabilité au niveau de la société civile et évoluer en même temps dans l’équipe gouvernementale. Mais il explique tout de même, l’intéressé pourrait revenir dans la société civile guinéenne, cette fois-ci en tant que conseiller ou expert.
— conakrylemag