EBOLA: À CONAKRY, DES CHERCHEURS APPELLENT À AIDER LA GUINÉE DANS LA PRODUCTION D’UN VACCIN

Les participants à une réunion internationale à Conakry consacrée aux maladies hémorragiques virales ont appelé dimanche la communauté scientifique mondiale à aider la Guinée dans la production d’un vaccin anti-Ebola d’ici 2016, selon leur déclaration finale.

Les experts venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique ont recommandé « un plaidoyer régional et mondial pour encourager la communauté scientifique à soutenir la Guinée » dans la production du vaccin anti-Ebola, selon cette déclaration lue à l’issue de la réunion.

Une des douze recommandations préconise de « mettre en place une équipe multidisciplinaire d’experts pour élaborer une feuille de route pour la production de vaccins en Guinée d’ici la fin du premier trimestre de 2016 ».

Ils ont souligné qu’une « telle vision est une entreprise longue, lourde, de haute technicité, et surtout coûteuse ».

La réunion de trois jours visait notamment à « faire le point sur les avancées scientifiques concernant les vaccins contre les différentes souches de virus Ebola, Marbourg, Lassa, de la Vallée du Rift ou de la grippe aviaire » et de « tirer les leçons sur les expériences acquises pendant les essais cliniques vaccinaux de la présente épidémie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest », selon un communiqué du gouvernement guinéen.

Parmi les vaccins en cours d’élaboration contre Ebola, le VSV-EBOV – développé par l’Agence de la santé publique du Canada et dont la licence est détenue par les laboratoires américains NewLink Genetics et Merck – est le premier à s’être révélé efficace, selon les publications médicales.

L’essai de ce vaccin a eu lieu en Guinée avant d’être étendu en Sierra Leone voisine.

La réunion prend fin au lendemain de la sortie du centre de traitement de Médecins sans Frontières (MSF) du dernier patient d’Ebola connu en Guinée, une petite fille d’un peu plus d’un mois, guérie, et dont la mère est décédée.

La fin de l’épidémie pourra être déclarée dans le pays 42 jours (deux fois la durée maximale d’incubation du virus) après le second test négatif si aucun cas n’est signalé d’ici là, soit fin décembre, selon l’Organisation mondiale de la santé et MSF.

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, a fait plus de 11.300 morts sur 29.000 cas recensés, un bilan toutefois sous-évalué d’après l’OMS.

Les victimes se concentrent à 99 % dans trois pays limitrophes: la Guinée, d’où est partie l’épidémie en décembre 2013, la Sierra Leone, où la fin de l’épidémie a été proclamée le 7 novembre, et le Liberia, qui a connu deux annonces similaires, en mai et en septembre, suivies de résurgences du virus.

PAR CONAKRYLEMAG.COM

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