Sur son compte Facebook, Elie Kamano : ‘’Monsieur le président, mes intarissables et inlassables inspirations me poussent encore ce matin à griffonner sur ce papier ces quelques mots’’.
‘’Des mots bavants, décapants, croustillants, dénudés de tout sens. Oui Monsieur le président, des mots porteurs de virus d’Ebola, mais qui représentent une de nos armes dans cette intifada.
Intifada contre ce lobbying mafieux qui sacrifie le peuple. Intifada contre les nouveaux colons qui dévalisent notre pays. Oui, intifada contre les nouveaux maîtres noirs monarchistes, propagandistes et oligarchiques’’, indique la ‘’grande gueule’’ du reggae made in Guinée.
‘’Monsieur le président, la vérité et l’histoire se confondent aujourd’hui en une seule et unique réalité qui a pour nom démocratie’’, souligne Elie Kamano qui dit à Alpha Condé que ‘’cette démocratie n’a pas sa place dans des cachots. Elle n’a pas sa place dans les cimetières ou dorment les Norbert Zongo, Thomas Sankara, et autres’’.
La démocratie, précise-t-il, a sa place parmi nous, dans notre société dont vous êtes le premier garant. Nous autres, leaders d’opinions, élus du peuple, société civile ; les seconds garants’’. Si l’art est un instrument de vérité, philosophe le chanteur, alors ‘’aucun artiste n’a sa place en prison’’. Et si la marche est un droit constitutionnel, raisonne-t-il, ‘’aucun citoyen n’ont plus n’a le droit d’en être privé. Monsieur le président: les artistes n’ont pas leur place en prison. #libererlefreretakana#’’.