Femme du monde
Femme brave
Femme grave
Femme bizarre
Si loin du clivage
Au chant du coq
Te voilà debout
Plus qu’un soldat réveillé
Par un coup de canon
Femme de charme
Femme de l’arme
Tu es la gazelle de la vie
La bichette de l’univers
À ton hivernage tu brilles
Comme le soleil sur la terre
Femme de bonté-beauté
Sans toi l’épanouissement est désert
Femme de maison
Femme des marchés
Femme des beaux jardins
Pas toi dans la débauche
Ni toi qui se mie à longueur des temps
Encore moins toi qui pis à tout moment
Tu es le nourrisson de la vie
Alors Femme du Monde
Ni celle des mondes
Je te chante en cette nuit inouïe
Pour témoigner
Ta souffrance est ta prestance
Ton endurance et ta persévérance
Ainsi femme tenace
Je te porte tout haut
Alpha Abdoulaye Diallo extrait de « les Vers du printemps »
— conakrylemag