Perdre un être auquel on tient beaucoup, autrement dit, porter le deuil d’un collègue qui nous a quittés, ne laisse personne indifférent. C’est le cas de Boubacar Sow, le guinéen du Parti libéral radical suisse qui a collaboré avec le très regretté Maxime Koivogui, commissaire en charge de la direction de la communication de la CENI, décédé lundi 28 novembre 2016. Nous avons cru utile de reprendre ici le message qu’il a publié sur sa page Facebook à l’annonce de cette triste nouvelle. Ainsi qu’une déclaration de feu Maxime Koivogui qu’il a bien voulu nous transmettre pour la partager avec vous chers lecteurs.
à savoir, comment avoir le premier emploi sans justifier une première expérience ou, comment avoir une première expérience sans justifier un premier emploi. Il était un fervent partisan d’une politique éducative adaptée au besoin du marché de l’emploi.
Il souhaitait notamment, que les universités du pays soient dotés des Centres d’orientation de carrières (COC) avec l’objectif d’aider les étudiants à se familiariser au monde du travail parallèlement à leurs cursus de formation académi- que. Malheureusement, cette problématique, reste encore entière en Guinée, malgré l’expérimentation réussie à
l’époque au sein de l’EUPD sous la direction de celui qui vient de nous quitter à jamais. Maxime, avec ta disparition, c’est la Guinée profonde qui perd un allié de premier plan dans le cadre de son dévelop- pement.
Mes condoléances les plus attristées à ta famille qui était devenue la mienne et à tous les anciens de l’EUPD.
Paix à ton âme,Maxime Koivogui !
Que la terre guinéenne que tu as tant servi te soit légère ! Amen.
Par Sow Boubacar Fribourg,Switzerland
