Au début des années 2000, je me déplaçais assez souvent pour l’intérieur du pays. Je devais un jour faire le déplacement Conakry-Kindia. On m’informe qu’il y a une dame qui se trouve vers Coyah et qui souhaiterait faire le voyage avec nous. J’avais une place et ça ne posait pas de problème particulier.
On arrive au domicile de cette dame. Elle nous fait attendre 30 minutes dans la voiture sans climatisation. Enfin, elle arrive, et déclare qu’elle tient à faire un achat. Retour en ville à Madina. Notre passagère revient une heure plus tard enfin, monte en voiture, et déclare qu’elle doit récupérer une commission.
Je démarre, et je vais tout droit à son domicile. Je descends, j’ouvre sa portière et je la fais descendre, elle et ses bagages. Débarrassé de cette dictatrice en bazin, direction Kindia.
Plus tard, j’apprends que cette dame raconte les pires horreurs à mon encontre.
Galanterie ? Mon œil ouais !
— conakrylemag
