A présent que tous les regards restent tournés vers la Cour suprême pour la proclamation définitive ou non des résultats définitifs des législatives, les guinéens se posent de nombreuses questions sur l’issue finale du processus.
Ceci intervient au moment où l’optimisme s’installe progressivement chez les citoyens qui reprennent les activités économiques de façon progressive. Dans la capitale Conakry, l’on commence à renouer avec les bouchons dans la circulation routière comme pour dire que la peur de la violence est en train de quitter les esprits.
Sans doute, les partis politiques ont contribué à l’apaisement des cœurs et des esprits en faisant retomber la surenchère. Aujourd’hui, la question principale est de savoir si la Cour Suprême de Guinée annulera les circonscriptions électorales où le vote s’est mal déroulé. Pour une partie de l’opinion tout dépendra de l’ampleur des irrégularités et de la preuve qui en découle surtout. Car, dans le processus de démocratisation et d’instauration de l’Etat de droit en cours dans le pays, les guinéens devraient et accepter les dispositions de la loi.
De toute évidence, il y aura toujours des insatisfaits. Mais si le droit est dit sans parti pris, ce groupe se soumettra au verdict de la Cour Suprême. Car, après tout, l’essentiel pour les guinéens dans leur ensemble, c’est la paix. Et la recherche de cette paix ne peut être qu’une œuvre commune aux gouvernants et aux gouvernés, s’il est vrai qu’ils aspirent tous à la démocratie véritable et à l’Etat de droit.
Elhadj Abdoulaye DIALLO pour Aminata.com
— conakrylemag