C’est dans l’aspiration constante à plus de liberté que les journalistes du monde ont célébré la journée internationale de la liberté de la presse le 3 mai 2015.
Aucune ingratitude ne pourrait conduire les hommes des médias à nier les avancées obtenues de haute lutte dans la conquête des libertés. La presse en ligne est venue en tant que dernière née donner de plus grandes possibilités à l’exercice de la délicate et noble profession.
Les lois édictées dans le cadre de la libéralisation ne l’ont été que pour permettre aux hommes de presse d’acquérir plus de liberté et d’exercer en toute responsabilité le métier de journaliste.
Cependant, la protection des libertés est encore loin d’être parfaite, surtout dans les pays d’Afrique et d’Asie. En ces endroits, ils sont encore très nombreux, les gouvernants qui ont horreur des critiques objectifs des journalistes qui ne leur sont pas favorables. C’est pourquoi à tout moment des irruptions des forces de l’ordre sont enregistrées dans des rédactions, des menaces sont adressées aux hommes des médias, des maisons de presse sont fermées, des journalistes sont emprisonnés ou tués pour avoir fait leur travail.
La dépénalisation des délits de presse dans certains pays n’a pour autant pas considérablement permis aux journalistes d’acquérir plus de libertés. A ceci s’ajoutent les appuis des Etats qui ne sont souvent pas à la hauteur des besoins des rédactions qui restent sous-équipées. Ce sont entre autres les difficultés aux quelles s’ajoutent de nombreuses pertes en vies des journalistes dans les zones de conflits.
Faut-il alors se réjouir ou déplorer cette situation ? Plutôt, elle devrait permettre à chaque anniversaire de la liberté de la Presse, de réfléchir pour mieux conquérir des parcelles de liberté et de sécurité. Car, la liberté reste une conquête de tous les jours.
Elhadj Abdoulaye Diallo
— conakrylemag