Après la journée ville morte du lundi 25 novembre 2013, émaillée de violences, entrainant la mort d’un étudiant tué par balle à Bambeto dans la commune de Ratoma au cours des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, les acteurs politiques déplorent ces violents incidents survenus et se rejettent la responsabilité.
C’est le cas du chef de file de l’opposition guinéenne et président du Parti de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, qui dit que la journée du lundi a enregistré des violences, qu’il faut déplorer, les policiers poursuit t-il ont encore ouvert le feu sur des paisibles citoyens, on a enregistré la mort de Mamadou Bailo Barry, un jeune étudiant âgé de 19 ans qui a été tué à bout portant par un policier au niveau de Bambeto. A fustigé le président de l’UFDG.
S’agissant de la réussite ou non de ladite journée que les leaders des partis politiques de l’opposition avaient demandé à leurs militants et sympathisants d’observer une journée « ville morte », CellouDalein a dit que sur le plan de la manifestation qu’ils ont (leaders membres de l’opposition ndlr) voulu pacifique, a été une grande réussite et qu’il tient a adressé toutes ses félicitations aux militants et sympathisants des partis membres de l’opposition et à tous les compatriotes qui ont participé à cette ville morte pour marquer leur frustration face à la démission de la Cour Suprême et la persistance de la violence dans les quartiers de la commune de Ratoma considérée comme fief de l’opposition, a-t-il ajouté.
De son côté, le porte parole du gouvernement et ministre de l’enseignement technique de l’emploi et de la formation professionnelle, Damantang Albert Camara après avoir déploré la mort du jeune Mamadou Bailo Barry, promit l’ouverture d’enquêtes sur cet assassinat et que la justice va faire son travail pour situer les responsabilités.
Oumar M’Böh pour Aminata.com
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