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Comme un grand vent de nostalgie : les obsèques de Jacques Chirac ont amené le monde politico-médiatique à une étrange introspection collective. Quasiment tous les JT et les chaînes « tout info » ont célébré à cette occasion la France des années Chirac, sur le thème du « c’était mieux avant », le regard centré sur le rétroviseur. Une France à la recherche du temps perdu.
L’heure était bien sûr aux hommages. Exercice obligé qui gomme forcément les insuffisances, voire les turpitudes de ce qu’a pu être le règne de Jacques Chirac. Ici ou là, pourtant, certains ont osé les critiques, les uns raillant l’immobilisme de ces années-là, les autres célébrant le grand mouvement social de 1995. Alain Juppé, Premier ministre, affirmait vouloir rester « droit dans ses bottes ». Avec le temps, comme une douce ironie historique, la nostalgie a gommé ces antagonismes. Chirac, l’homme de la dissolution et du référendum, est aujourd’hui célébré comme « un homme qui aimait les gens ». Un constat répété par ses fidèles comme par ses anciens adversaires.
Derrière la…
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