L‘atelier de concertation entre la CENI et ses partenaires qui a duré deux jours à Kindia a clos ses travaux le mardi 16 février 2016. Le premier jour de l’atelier a été marqué par la présentation des cadres juridique et opérationnel des élections communales et communautaires suivie des débats.
Au jour 2, il en sera de même avec la présentation des dispositions réglementaires et administratives des élections communales, régionales, de quartiers et de districts suivie de celle du cadre de concertation entre les acteurs du processus électoral.
Après les débats et les travaux de groupe sur les propositions et recommandations, le président de la CENI a été invité à prononcer la fin de l’atelier. A cette occasion, M. Bakary Fofana a indiqué que pour une fois, les citoyens vont avoir la possibilité de choisir par les urnes, leurs propres responsables à la base.
Sur le plan politique, renchérit le président de la CENI, l’ouverture de la compétition aux acteurs non politiques, va pousser les partis politiques à renforcer le contenu de leurs programmes de société. En ce qui concerne notamment les propositions relatives à la réalisation des infrastructures de base, de la lutte contre la pauvreté, le combat contre les travers sociaux etc..
Selon M. Bakary Fofana, la dimension juridique est la plus importante des contraintes de ces élections locales. Puisque la CENI ne peut rien faire en dehors de la loi, explique t-il.
Concernant les propositions faites au cours de cette rencontre, Bakary Fofana a indiqué que la CENI ne peut prendre aucune décision ici séance tenante. Et de poursuivre que son Institution va statuer sur l’ensemble des propositions dans les meilleurs délais. Mais en attendant, précise M. Fofana : » le plus important pour la CENI est de faire un chronogramme réaliste et réalisable ».
En conclusion de ses propos, le président de la CENI invite les acteurs politiques et sociaux à participer davantage à la sensibilisation des citoyens sur les enjeux des prochaines élections locales.
A noter que les débats ont été modérés de bout en bout par MM. Gilbert Oloko (IFES) et Maxime Koïvogui Commissaire à la CENI. A noter également la contribution de qualité des vice-présidents Elhadj Ibrahima Kalil Kéita et Hadja Fatoumata Biya Diallo, le Trésorier de la CENI Dr. Oumori Sano, ainsi que les autres commissaires Etienne Soropogui, Pathé Dieng, Dr. Amadou Kaba, Madame Camara Djenab Touré, et Bader Kaba Conseiller juridique du président de la CENI.
— conakrylemag