Les Guinéens dans l’attente des résultats des élections législatives du 28 septembre dernier restent accrochés aux lèvres des acteurs politiques et des autres acteurs impliqués dans le processus.
Après la publication des résultats provisoires et partiels des 18 commissions d’Ambassades et de 34 circonscriptions électorales, il reste les résultats de N’Zérékoré, Matoto, Ratoma et Kaloum pour compléter les chiffres.
Mais déjà pour en ce qui concerne les communes de Matoto et Kaloum, la tension est au comble et les rumeurs vont bon train sur le déroulement de la centralisation des résultats par les commissions administratives.
Dans le premier cas, des bérets rouges ont été signalés à la Mairie de Matoto dans la soirée du lundi. En attendant d’avoir plus d’informations sur cette descente et leurs commanditaires, La CENI pour sa part apporte un éclairage.
Par la voie de son porte-parole et chargé de communication, il indique que « la CENI reçoit les résultats des commissions administratives de centralisation des résultats des procès verbaux par la voie légale ». Et de préciser aussitôt que « la Fossel, la force de sécurisation des élections législatives, sécurise le processus et n’est pas chargée ni du ramassage ni de la collecte des résultats ».
De facto, le porte-parole écarte toute idée faisant recours à une force « interne ou externe » pour stopping pay day loans obtenir les résultats puisque dit-il, ce serait « violer la loi ».
Quand à la circonscription de Kaloum, la plus proche du siège de la CENI après Dixinn qui l’abrite, il souligne qu’«après réception des résultats le constat a montré une certaine incohérence des chiffres. Et la solution a été de faire appel à la commission qui a fait le travail pour qu’elle apporte elle-même les justifications et corrections », dit-il.
Contrairement à ce que « les gens pensent », poursuit notre interlocuteur, « la CENI a pour mission de traiter les résultats qu’elle reçoit, en procédant à des vérifications sur la régularité et la véracité des chiffres ».
Très probablement, apprend t-on les résultats dans ces quatre dernières circonscriptions du pays sont attendus ce mardi avant leur transmission à la Cour Suprême et l’ouverture du bal des recours.
Déjà, l’opposition qui regroupe plusieurs formations politiques sous la coupe de l’UFDG, rejette ces résultats et demande une annulation « pure et simple » du scrutin. Cette exigence a été réitérée hier lundi et marquée par le retrait de ces membres dans les commissions de veille et de suivi après le départ de ses observateurs de la commission de centralisation. Toute fois, ses représentants à la CENI eux, continuent de siéger et les appels au calme se multiplient à tous les niveaux.
B.Abdallah/Aminata.com