La commission électorale nationale indépendante fait sujet de critiques qui fusent de toute part depuis la tenue des législatives le 28 septembre dernier. Acteurs politiques, observateurs de la scène politique et hommes de médias ; chacun s’offre le luxe de dénoncer les manquements observés sur la tenue des législatives, la diffusion des résultats et notamment le retard accusé par l’instance en charge d’organiser les élections.
Ce lundi matin, le responsable en charge de la transparence au niveau de la CENI, Maxi Koivogui un transfuge de la société civile s’est livré à la difficile mission de défendre son institution en livrant les arguments qui soutiennent les efforts dans la transparence du dernier scrutin qui a mobilisé massivement les citoyens le mois derniers.
Le chef du département « transparence » au niveau soutient que la CENI est un bouc émissaire de la part de ceux qui tirent à boulet rouge sur l’institution. Il indique: « la CENI a essayé de renverser les veilles habitudes et c’est ce qui fait mal à certains. Jamais on a entendu parler de monotoring, de de doublonnage ou de correction et pourtant toutes ses mesures de transparence sont l’œuvre de cette CENI ».
Le patron du département transparence au niveau de la CENI a également déclar how levitra marketed itself and 2009é que son institution n’a appliqué aucune politique d’exclusion dans ce sens que ce qui manque à Ratoma manque à Mandiana manque à Labé manque à Kankan. Et que cela suffit pour soutenir que la CENI a été neutre et n’a montré aucune attitude impartiale.
Concernant l’épineux cas de Matoto qui fait assez de bruits ,Maxim Koivogui déclare: « la désignation d’un second magistrat qui doit assister n’est aucunement une violation de l’article 85 du code électoral .Nous avons reçu la lettre des différents partis Ufr et Rpg et en plénière spéciale on a pris la décision qui sied et qui obéit à l’article 2.Pour preuve depuis, tout va bien à Matoto ».
Face aux enjeux et la crise de confiance qui a accompagné tout le processus entre la CENI et les acteurs politiques, il est évident que le fossé ne peut se rétrécir aussi facilement. Les prochaines échéances comme l’élection des maires de commune projeté en début d’année serait un test pour cette instance. De même ce chef de département dit de « transparence » ferai mieux de commencer ses déclarations par dévoiler le traitement dont font l’objet les membres de la CENI. Apparemment, c’est l’un des grands enjeux qui s’y cachent derrière.
Idrissa Sompare/aminata.com
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