Mes_maux_en_mots Numéro 010.
La COVID-19 est-ce encore une menace en Guinée
Adage sur Samory en Maninka dit ceci:
《Si l’on va à l’affrontement une 2e fois avec Samory, c’est parcequ’on s’en est sorti vivant de la 1ère》
Le Guinéen est unique, et son unicité n’est pas une qualité mais un très vilain défaut.
Pendant que le monde se prépare à recevoir et à faire face à une seconde vague de contamination liée au Corona virus, au #Condeland, nous prenons de l’avance.
Eh oui nous consommons la fin du COVID-19.
Attention! Je ne vous annonce pas que le virus est une vieille histoire NON! Ce n’est pas fini.
Je vous dis simplement que le virus a l’air de ne non seulement pas exister pour le citoyen mais aussi de n’avoir aucun effets sur sa vie.
Fermeture des lieux de culte, des frontières, des espaces publics et autres restrictions sont des mesures qui ont accompagné le virus, mais en dépit de tout le citoyen n’a pas peur.
Plus de respect des mesures barrières.
On’s touche
On’s réunit quand et comme on veut (l’exemple c’est bien les conventions du Grand parti au pouvoir et les cérémonies en grande pompes qui se tiennent sous les yeux de l’ANSS)
On’s passe des masques sauf pour la Police, qui dans la manoeuvre viole des règles pour faire respecter des règles.
Pour la compréhension générale, le brigadier touche un inconnu pour lui imposer le masque, pourtant tous les deux violent les règles de base.
Ce qui se passe, est l’expression de la maladresse dans la gestion de la crise.
Si nos médecins ont le mérite de l’efficacité dans la prise en charge, il faut rappeler que la communication et le Management de la crise sont un échec.
Le citoyen n’a pas trouvé dans la gestion de cette crise, le motif de se méfier du virus, il n’en a pas peur.
Les statistiques ne lui disent plus rien, et les quelques précautions qu’il respecte sont celles que lui impose la force public.
Je suis de ces citoyens dont je dénonce le comportement et certainement toi aussi alors cher tous, le virus existe et il se pourrait bien qu’il veuille prendre sa revenge sur nous et je crains qu’on ne soit préparé pour celà, malgré l’expérience D’Ebola de Dr Sakoba et son équipe.
Alphonse Mara
