La nécessité pour nos leaders politiques d’apprendre à mieux communiquer. Certains comprennent ce que leurs disent des spécialistes, d’autres se croient experts. Mais plusieurs fois, ils se brûlent les lèvres.
Chaque mot à son sens. Chaque mot s’interprète aussi diversement. L’auteur d’un discours ne peut empêcher qu’on lui donne une signification, autre que celle qu’il a voulu relayer. Et on ne devrait jamais improviser. Les grands leaders sont propulsés par les grandes boîtes de communication. Les grands leaders, réalisent leurs rêves grâces aux stratèges doués. Ne pas le savoir, c’est tout ignorer de militantisme.
L’UFDG, n’a pas que de mauvais communicants, elle a aussi des cadres qui refusent de changer d’attitude. Parce que des reproches sont pour qualifier un comportement, de manière à pouvoir limiter les dégâts commis dans les discours. En l’espace d’une semaine, des responsables, dont un en charge de la communication, créent des problèmes à ceux qui croient en eux. Bien sûr qu’ils voudront dédramatiser. Cela a déjà a été dit par le passé. Et on excelle dans le mépris. Rien à leurs yeux dans les remarques formulées par les uns et les autres n’a d’utilité.
Lorsqu’on refait l’histoire, on retrouve ces bouts de phrases qui ont présenté le parti comme le plus violent. Ce n’est pas de l’extérieur que le sentiment est né, mais les responsables ont donné une telle impression à travers leurs messages lancés dans une ambiance festive, comme c’est le cas tous les samedi, jours des assemblées générales.
Les messages donnent leurs effets, les militants se les approprient et font le reste du sale boulot. Difficile de ne pas dire qu’ils peuvent se rendre responsable de ce sentiment qui se crée et qui grandit tous les jours, tous les mois.
Djihad, au sens vrai du terme n’appelle pas à la violence. On peut défendre une telle vérité, sauf que le contexte actuel en Afrique de l’ouest voudrait qu’on réfléchisse par deux fois avant d’en parler.
Ce n’est pas le fait des commentateurs, mais auteurs d’attaques meurtrières qui disent agir au nom d’une confession religieuse. Certes, il ne faut pas faire dans la confusion au risque d’attiser la haine. Mais attention, aux politiques de choisir les mots à prononcer. Ils ne sont pas leaders religieux pour s’adresser à leurs fidèles. Ils ne sont pas prédicateurs pour épouser un discours dogmatique.
Une assemblée générale est le meilleur cadre pour discuter de la philosophie du parti, du programme de société. Les formations politiques doivent changer radicalement de comportement.
Il faut qu’elles apprennent à sensibiliser leurs militants sur les questions essentielles. Pour chaque semaine en plus des sujets d’actualité, les responsables politiques doivent pouvoir développer un thème sur l’éducation, la santé, les infrastructures, les mines, ou le commerce national. Il ne s’agit pas de dénoncer pour dénoncer.
Mais il s’agit de faire le constat et faire connaître des propositions de solutions. C’est ce qui devrait convaincre les citoyens à prendre leurs cartes de membres. Les discours d’une certaine connotation rejettent et on ne peut pas empêcher que plusieurs observateurs veuillent s’y attaquer énergiquement.