L’atelier national sur la mobilisation des acteurs pour la gestion intégrée de la zone côtière guinéenne a été officiellement lancé le Mercredi 26 Juin 2019 à l’Hôtel Riviera en présence, du Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Saidou Bari Sidibé, de l’Honorable Alpha Mamadou Baldé de la Commission environnement de l’Assemblée Nationale,
du Directeur National du Programme Environnement et Gestion durable du Capital Naturel, du Représentant de l’UNOPS, Mr Adama DAOU, du Représentant résident adjoint aux Programmes et Chef du Bureau PNUD, Mr Eloi Kouadio IV, du Chargé de programme Environnement et développement durable, du Chargé de programme UNCDF, Mr Carlos Barry, de Mr Mamadou Ciré Camara ainsi que plusieurs experts et responsables de projets Environnement.
L’objectif général des ateliers est de mobiliser tous les acteurs autour de la problématique de la gestion de la zone côtière dans le but d’Informer les acteurs sur la vulnérabilité de la zone côtière face au changement climatique et les réponses proposées ; d’échanger sur les éléments d’un cadre de concertation pour la gestion intégrée de la zone côtière et de recueillir les avis des parties prenantes sur leur perception de la Gestion Intégrée de la Zone Côtière.
L’enjeu est de taille compte tenu de l’importance de la zone côtière guinéenne qui abrite près de 38% de la population totale et fournit par l’intermédiaire de la mangrove 60 % de l’énergie domestique de la capitale et des principales villes du littoral. Cependant les menaces et multiples pressions sur la zone côtière ont des conséquences directes sur la sécurité alimentaire et sur le niveau de vie des populations dépendantes des ressources naturelles, en particulier les groupes de population les plus démunis et les plus vulnérables.
En plus, elle accentue la vulnérabilité de la zone côtière au changement climatique qui se traduit par l’élévation du niveau de la mer entraînant une forte érosion du trait de côte, la menace sur populations des îles de Kaback, de Kakossa, de Quito, et au-delà les 80% de la zone côtière guinéenne, la destruction des infrastructures et la salinisation des rizières, alors même qu’elle constitue déjà naturellement une zone extrêmement vulnérable.
D’où la nécessité d’impliquer toutes les parties prenantes pour approfondir la réflexion autour de cette problématique.
C’est pour toutes ces raisons que le PNUD a appuyé le Gouvernement à élaborer et mettre en œuvre de politiques (politique nationale sur l’environnement), des stratégies (stratégie nationale sur le changement climatique), des plans d’actions (PANA et PNA), de programmes et projets (renforcement de la résilience et adaptation au changement climatique des zone côtières vulnérables, systèmes d’information climatique et d’alerte précoce, …).
Cette nouvelle initiative vise à trouver des solutions dans la durée avec la participation de tous les acteurs ici représentés, au regard des grands défis liés à la gestion intégrée de la zone côtière…Le PNUD conscient de son rôle d’appui et des intérêts de tous les acteurs à coopérer, propose qu’un cadre plus adéquat de concertation soit élaboré et surtout renforcé par des engagements réalistes et réalisables afin d’assurer aux populations de la zone côtière des lendemains meilleurs a indiqué Mr Eloi Kouadio IV, représentant résident adjoint aux programmes et Chef du Bureau PNUD Guinée dans son intervention.
Pour faire face à cette situation, le PNUD a mobilisé les ressources pour accompagner le Gouvernement guinéen à développer un partenariat innovant multi-acteurs (public, privé) afin de renforcer la résilience et l’adaptation des communautés rurales de la zone côtière à l’élévation du niveau de la mer (érosion, intrusion saline, inondations) et d’appuyer l’initiative du Gouvernement d’organiser un atelier national et deux ateliers régionaux de concertation sur la problématique de la gestion de la zone côtière avec la participation de toutes les parties prenantes.
— conakrylemag