Le directeur général de l’Electricité de Guinée (EDG), Nawa Touré a au cours d’un entretien accordé à nos confrères de la radio nationale parlé des vrais problèmes de l’EDG qui sont entre autres : le non-paiement des factures, mais aussi de nombreux disfonctionnement liés au vol d’électricité.
Selon M. Touré, l’EDG est déjà structurellement handicapée par un certain nombre de factures qui sont entre l’insuffisance du tarif par rapport au coût de production et surtout le rôle de l’électricité. C’est pour cette raison que de façon générale, les problèmes graves et sérieux de fraudes auxquels l’entreprise est confrontée, les meilleurs indiquent que sur 3 KW produits il y a peine 1 KW encaissé. « Où voulez-vous que cette entreprise aille avec un tel ratio de recouvrement ?« , s’est-il interrogé.
Pour M. Touré, ce handicap naturel et structurel de l’EDG a été aggravé par les violences qu’a enregistré la Guinée. Au cours desquels poursuit-il, les agences de l’EDG ont été saccagées notamment, celle de Lambanyi et Tombolia (respectivement dans les communes de Ratoma et de Matoto, ndlr). Où, on est obligé a débloqué plus de 400 000 000 GNF pour la réhabilitation des dites agences.
A l’en croire, l’agence de Tombolia qui avait été complément détruite, les équipes informatiques emportées et les installations entièrement saccagées est en réhabilitation. Et pendant ce temps, les populations qui ont participés à cet acte de vandalisme continu à bénéficier le service électrique, un service électrique qui n’est pas aujourd’hui facturé, a-t-il déploré.
Dans cet entretien de 5mn, il a été question de toucher aussi les questions techniques, où il a dit que d’autres pertes sont liées à l’état de vétustés des installations à des conducteurs dont les sections sont inappropriées par rapport aux charges qui sont alimentées. elles sont aussi reliées à des transformateurs dont les capacités sont exploitées en surcharges. Mais que ces pertes techniques qui se trouvent déjà à un niveau très élevé sont indépendantes pour la clientèle.
Selon lui, pour résoudre ce problème, il faut d’abord travailler sur la discipline interne. Car, les manœuvres frauduleuses peuvent prospérer que par la complicité active de certains agents d’EDG. « Donc, pour lutter contre la fraude, il faut ramener la discipline dans les rangs du personnel d’EDG, a proposé le nouveau directeur », ajoute-t-il.
Après ce travail d’après lui, d’autres actions notamment la sensibilisation et la prévention de la clientèle vont suivre. Pour ce qui est de la direction, elle a établi un plan d’action pour l’amélioration des indicateurs commerciaux. Un plan qui va être mise en œuvre de manière ferme et rigoureuse. En s’attaquant à tous les segments du continuum de la fraude visant à sécuriser des recettes, a-t-il insisté.
Pendant que « l’Etat a permis d’éviter l’effondrement financier de cette entreprise a un certain » qui pourtant évoluait vers l’effondrement, il est temps que cette entreprise arrive à améliorer le taux de facturation ainsi que le taux de recouvrement sinon « l’Etat n’aura pas d’autres choix que de liquider cette entreprise et de la remplacer par une nouvelle avec de nouveaux acteurs ».
Oumar M’Böh pour Aminata.com
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