Au terme d’une réunion interne, le principal parti d’opposition en Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a averti ce jeudi après-midi l’un de ses vice-présidents, Bah Oury, qui vit en exil depuis 2010, pour, dit-on, « indiscipline ».
En attendant la publication du courrier confirmant cette décision, des responsables de l’UFDG ont confirmé. « C’est juste un avertissement, une sorte de rappel à l’ordre pour l’inviter à prendre ses responsabilités. Il n’y a aucun délai ».
En cas de récidive, l’UFDG pourrait prendre d’autres sanctions. « Tout parti politique est régi par des règles. Il n’y a pas de statuts particuliers pour un fondateur. Il y a plutôt des vice-présidents qui assistent le président », ont-ils confié.
Cette décision du parti fait suite aux dernières sorties médiatiques de Bah Oury qui a proféré des critiques à l’endroit du principal opposant guinéen et aussi leader de l’UFDG.
Ce n’est pas la première fois que Bah Oury est averti par la hiérarchie. En Avril 2014, la direction de l’UFDG avait aussi décidé de le suspendre de toutes les activités du parti.
A l’époque, l’opposant en exil à l’étranger était accusé d’entreprendre des activités subversives et des actes de sabotage en voulant créer une fédération parallèle en France.
Avant Bah Oury, l’UFDG avait aussi publié un courrier portant exclusion de Lamine Keita, secrétaire à l’information et à la communication de la fédération de France de l’UFDG.
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— conakrylemag
