Depuis l’annonce de sa décision de ne pas occuper les deux places conquises par le parti à l’issue des dernières législatives, le parti de l’Espoir et du développement national de Lansana Kouyaté est sujet de tous les commentaires dans les médias et places publiques.
Chacun y vas de sa perception de cette décision qui fait du PEDN le cavalier isolé parmi les formations qui se sont offert une place pour le prochain parlement.
Pour tenter d’apporter la lumière sur sa démarche, le responsable de la communication du PEDN, Francois Brouno était sur un media privé pour dégager les motivations qui ont poussé son parti à bouder l’assembler renonçant ainsi à ses deux sièges. D’entrée de jeu,le responsable du PEDN a tenu à rassurer que sa formation politique reste membre à part entière de l’opposition.
Concernant les motivations de la décision, Francois Brouno déclare: « nous venons de sortir d’une élection à l’issue de laquelle l’opposition a décidé de ne pas reconnaitre les résultats.
La cour suprême qui était l’ultime recours a commis un délit de justice en ce déclarant incompétente, alors il était question qu’on consulte nos bases et dans l’écrasante majorité, il est ressorti de ne pas siéger et nous avons voulu revoir notre position à travers les responsables du premier plan et bizarrement les positions se rejoignent. Il était question qu’on assume ».
Pour justifier la position rigoureuse de sa base , Brouno Francois pointe du doigt les fraudes massives qu’il qualifie d’ailleurs de barbarie électorale selon ces termes mais aussi l’implication des ministres dans cette élection au compte du pouvoir. Ces différentes raisons énumérées par le PEDN suffiront t-elles à convaincre ?
Vu la déclaration de son chargé de communication que donne une chance zéro pour le retour du PEDN au parlement, la démarche initiée par ces paires pourrait t-elle aboutir ? Plusieurs questions laissent place à l’incertitude.
— conakrylemag