Le Sénégal doit être fier de la vitalité de sa démocratie et de la solidité de ses institutions républicaines.
Un gouvernement en Afrique qui organise une élection, de surcroît par le biais de son Ministère de l’intérieur et qui finit par perdre sa majorité absolue à l’assemblée nationale, c’est la preuve la plus éloquente que le Sénégal, quoi qu’on dise, est entrain de prendre des longueurs d’avances significatives sur plusieurs pays su sahariens.
Quand on sait dans quelle situation la Guinée est entrain de patauger pour ne pas dire, s’embourber actuellement en la matière, on ne peut qu’envier ce pays qui comble son handicap en matière des ressources naturelles, par la qualité exceptionnelle de ses ressources humaines.
Comme disent les autres, c’est finalement, une malédiction d’avoir des matières premières, des ressources naturelles et manquer, des ressources humaines compétentes et intègres.
Les coups d’État, les dictatures, le sous-développement et la pauvreté ne sont pas une fatalité pour le continent africain.
Les pays qui l’ont compris, sont entrain de démonter qu’avec la volonté politique sincère, mettant les intérêts supérieurs du pays au dessus de tout, tout devient possible.
Il n’y aura pas des miracles ou d’autres chemins à emprunter. Le chemin de la démocratie est le seul qui mène au développement, à la bonne gouvernance, à la prospérité et à l’épanouissement collectif.
Rêver d’une autre alternative, d’une autre voie que celle-là, c’est hypothéquer l’avenir de son pays et le condamner à végéter dans l’incertitude permanente et la pauvreté. Bravo au Sénégal et à son laborieux peuple.
Qu’il veuille préserver, renforcer et pérenniser cet important acquis, ça finira par inspirer les pays qui sont encore dans les ténèbres, faute des dirigeants éclairés et visionnaires.
C’est pas le Sénégal que j’aime, c’est mon pays la Guinée et sa situation actuelle qui me préoccupe.
Sow Boubacar, Switzerland 
PAR CONAKRYLEMAG.COM
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