En 2008, le putschiste capitaine Moussa Dadis Camara parachute part suite d’un coup d’État avec ses compagnons d’armée à la tête du pays. Son cour règne connu beaucoup de bouleversements positifs comme négatifs tant sur le plan politique, le plan social, culturel que sur le plan économique.
– Sur le plan économique de ses 8 mois de pouvoir, nul n’est à s’étonner du grand patriotisme visionnaire que ce jeune vigoureux capitaine a eu à marquer dans l’histoire de la République de Guinée. Sur toute l’étendue du territoire, il laissa ses traces que même à nos jours se témoignent par-ci et par-là dans tous les secteurs socio-économiques.
Ce jeune capitaine déterminé à rattraper le grand retard que connais son pays, s’est immédiatement mis sur la tâche comme un bon élève orphelin soucieux de la situation déserte de son peuple. Conscient de ces conditions piteuses de que seul et seulement son attachement et avec sa détermination pourra contribuer à redonné un dynamisme à la vie de son peuple et l’orienter vers de nouveaux horizons pour des conditions meilleures.
De ce fait, il affronte seul et surprenant sans aucun appui extérieur, uniquement avec les revenus propres de la Guinée et durant seulement les maigres 8 mois de son exercice à : couvrir la masse salariale des fonctionnaires tous corps confondus ; redresser une ligne convergente de l’économie du pays, commencer à couvrir partiellement mais de manière constante le grand besoin des Conakrykas en eau et énergie électrique, sans parler des projets soutenus dont l’impacte socio-économique s’est noté sur toute la population de la Guinée ; la réhabilitation de ses paires militaires dans les casernes, etc.
Le peuple de Guinée seul peut évaluer et juger aujourd’hui son dévouement positif comparativement aux autres régimes qu’il a vécus et vit actuellement.
– Sur le plan politique, l’ex N°1 de CNDD qui connaît parfaitement la soif et le manque de patience de nos politiques qui pour le pouvoir sont prêts à tous, mit au-dessus de tout l’intérêt majeur de son peuple. De son honnêteté affichée pour son peuple, il projette une politique correcte : en première ; mettre en place les institutions républicaines d’une manière neutre pour quelles ne soient sous influence d’aucun bord politique, comme se vit sous ce régime Alpha Condé actuel. Et par la suite les présidentielles en second.
– Mais très vite compris par nos politiques conscients de leurs malhonnêtetés, afficheront Dadis de tous les noms de diable : rebelle, barbare, assoiffé de pouvoir, manipulateur, etc.
Ces politiciens Alpha Condé, Dalein, Sidya, Jean Marie, etc. tous y compris mirent ensemble leurs complicités les unes plus profondes que les autres pour déguerpir ce jeune capitaine du pouvoir, sachant bien que ce projet politique bien réfléchi que Moussa Dadis mettait en place, rendre complètement indépendantes les institutions républicaines à fin que ces dernières aient les mains libres pour canaliser nos futurs dirigeants et empêcher ainsi n’importe qui au pouvoir.
A partir de là, nous Guinéens avions connu les agissements ininterrompus de gauche à droit de ces malheureux politiques pour unique objectif détruire Dadis : intoxications, diffamations, etc., le pire fut qu’ils utilisèrent ainsi le pauvre peuple guinéen à contribuer lui-même à détruire tout ce que Dadis forgeait pour leur bien-être.
Les crimes du 28 septembre 2009 mirent ainsi fin à l’ère Dadis, qui pour peu sacrifie sa vie pour une fois en plus pour son peuple ; Dadis après son traitement au Maroc est parachuté au Burkina Faso pour sa convalescence.
En 2010 une nouvelle page de l’histoire du peuple guinéen commence de nouveau, avec l’ère de la démocratie qui commence avec le régime du président Alpha Condé connu comme opposant historique. Une quarantaine d’année politique d’Alpha Condé l’opposèrent à tous les régimes et dirigeants de la Guinée depuis son indépendance : Sékou Touré et son régime communisme, Lansana Conté et son régime putschiste comme celui démocratique, Moussa Dadis Camara et son régime putschiste, Sékouba Konaté et sa transition.
Alpha qui s’est opposé à tout en Guinée et critiqué toutes les politiques arriva au pouvoir avec un grand espoir du peuple guinéen avec une centaine de problèmes à résoudre sous la demande de son peuple.
Les crimes du 28 Septembre sont les plus récentes et les brulantes dans la main que Alpha est appelés à résoudre immédiatement pour situer les responsabilités et faire que les coupables payent leurs crimes et de telle sorte que nos confrères perdus (paix à leurs âmes) et autres victimes aient la paix de justice. D’ici devrait se situer le début de l’intégrité du président Alpha Condé face au peuple de Guinée, avant même de juger sa propre gouvernance caractérisée de beaucoup de crimes envers ce miséreux peuple. Les cinq années d’Alpha se caractérisent de multiples instabilités sécuritaires et judiciaires que le peuple de guinée n’a jamais connues.
De cet évènement et tout au long de son mandat, Alpha Condé est resté totalement indifférent et avalise tous ces crimes sans aucun intérêt minimum de vouloir même essayer de les trancher. De quoi se reproche t-il donc ? A-t-il quelque chose à voir avec ce dernier crime et tous ceux de son mandat ? Que justifie-t-il de sa distance avec la justice ? Le mot justice trouble-t-il son sommeil ?
Revenant à cet évènement du 28 Septembre qui pèse un paravent juridique aussi complexe qui inculpe de loin ou de près au président Dadis et son gouvernement mais aussi à tous les politiciens du pays en ce moment précis, et particulièrement à Alpha Condé qui se fit remarqué par une absence qui surprit toute la nation ; et qui aujourd’hui disposant de tous les instruments juridiques ne ménage aucun effort pour situer les responsabilités.
Pour en conclure de 2010 à 2015, le président Alpha Condé, a eu sa possession tous les instruments juridiques, policiers et temps matériels nécessaires pour trancher et faire juger les couples de cet évènement immoral pour l’intérêt suprême du peuple de Guinée en général et en particulier l’association des victimes du 28 Septembre 2008 ; mais pourquoi cette indifférence du président Alpha Condé à ce sujet et à tout autre lié à la justice ? Mes chers confrères guinéens s’il vous plait, je viens demander à tous de m’aider à bien comprendre cette aptitude de notre cher président démocratiquement élu par son peuple, et qui s’identifie lui-même démocrate ?
Soumah Mohamed
— conakrylemag