L’UMP de Boubacar Siddighy Diallo demande un audit de la CENI

Je tiens à remercier les huit candidats qui ont travaillé, qui ont montré aux Guinéens qui ils étaient, qu’est-ce qu’ils pouvaient, qu’est-ce qu’ils avaient à confier. Maintenant, il appartient aux Guinéens d’apprécier’’. C’est en substance les propos récemment lancés par le président de l’Union pour le mouvement populaire (UMP).

A travers cette sortie médiatique, l’allié électoral de l’Ufr à la présidentielle du 11 octobre, Boubacar Siddighy Diallo faisait également sa lecture de ce scrutin qui a été entaché de graves irrégularités.

‘‘Ces huit candidats ont été mis dans une situation qui, pour la plupart, surtout pour ce qui était de notre côté, n’étaient pas dans une balance équitable. Nous attribuons cela de façon légale à la responsabilité exclusive de la Céni qui a organisé’’,

soutient-il.

‘‘A notre sens, poursuit le président de l’UMP, la Céni a fait un chronogramme. La Céni a préparé un budget. La Céni a reçu ce budget pour être exécuté. Il était pour nous inconsolable qu’un élément qui pouvait faire l’essentiel ou la substance même du budget de la Céni soit manquant le jour du vote ; telles que les enveloppes. Un tiers d’enveloppes n’existait pas dans les bureaux de vote le jour du vote. Ça, c’est une défaillance de la Céni’’.

‘‘Ensuite, que des listes électorales qu’on pouvait établir par ordre avec un seul clique, soit retrouvée de façon très anarchique. Cela est une subtilité de fraude et de mascarade électorale. Aujourd’hui, la question qu’on se pose au niveau de l’UMP, on a mis une commission de réflexion. Lorsqu’il y a des effets, il faut chercher la cause. Il ne faut pas tomber dans la commune renommée, à dire tout de suite d’aller rapidement à la conclusion. Oui, c’est elle qui a fraudé. Oui, l’autre est responsable’’,

recadre Boubacar Siddighy Diallo.

Pour sortir donc de ces considérations stériles et non constructives, l’opposant préconise une analyse synthétique qui puisse aider à savoir pourquoi les listes électorales étaient telles dans ce désordre-là, et qu’est ce qui s’est réellement passé.

‘‘J’interpelle la société civile qui devait être l’interlocutrice aujourd’hui entre les électeurs et les instances. Dans d’autres pays, c’est la société civile qui conçoit même des modèles de développement et qui exige aux politiciens de se les approprier et d’en faire leur propriété pour avoir le vote de l’électorat. Parce que c’est la société civile qui est censée gérer l’essentiel de l’électorat. Aujourd’hui, cette société civile devrait poser des questions pertinentes à la Céni. Il faut qu’on ouvre des audits. Pourquoi il y a un budget et le matériel a manqué ? Alors, ce qui aurait pu servir à l’achat de ce matériel-là est parti où ?’’,

s’interroge M. Diallo.

 

 

Source : Mady Bangoura, VisionGuinee.Info

PAR CONAKRYLEMAG.COM

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