Colère chez des travailleurs d’EBOMAF , Une centaine de chauffeurs, de mécaniciens et autres ouvriers à protester contre les responsables de l’entreprise EBOMAF (Entreprise Boukoungou Mamadou et Frère) en charge des travaux de reconstruction de la route Kankan-Kissidougou. Pour la 1ère journée du mouvement de protestation (mardi, 02 juin), ils ont réussi à empêcher les travailleurs et certains véhicules de rallier le chantier.
Les chômeurs accusent les responsables de l’entreprise burkinabé d’exclusion dans le recrutement au profit des travailleurs d’autres nationalités de la sous région. Selon le porte-parole Lancei Keita des protestataires, ils sont près de 500 chauffeurs, mécaniciens et autres ouvriers, à avoir subi un test dont les résultats ne viennent pas.
« Nous attendons depuis 10 mois notre recrutement à EBOMAF. Mais paradoxalement, les travaux de reconstruction de la route se poursuivent avec des employés Burkinabés, Maliens, Togolais, Béninois, etc. », regrette Lancei Keita.
Malgré toutes multiples lettres adressés aux autorités locales, celles-ci non voulus réagi selon Lancei Keita le porte-parole des protestataires. Désormais, ils exigeraient le départ de tous les étrangers qui sont employés à EBOMAF au détriment des chômeurs guinéens. « Nous n’accepterons pas que les pays d’où viennent ces travailleurs résorbent le chômage chez eux, pour venir l’aggraver chez nous », a conclu Lancei Keïta.
Les responsables de l’entreprise burkinabé EBOMAF, n’ont pas voulu s’exprimer, arguant être en consultation avec les autorités locales de Kankan. Aux dernières nouvelles, celles-ci auraient réussi à avoir une suspension du mouvement de protestation des chômeurs en attendant la fin des consultations avec les responsables d’EBOMAF.
— conakrylemag