Nul ne remet en cause le principe selon lequel la souveraineté appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants élus ou par voie référendaire. En particulier, personne ne conteste aux citoyens leur droit inaliénable de se déterminer sur différentes questions d’intérêt national par le biais d’un référendum. Mais il est impératif d’aller au-delà de la consécration et de l’affirmation de ces principes. Il faut en plus prendre en compte l’opportunité et la motivation de chaque consultation référendaire.
Lorsqu’un référendum n’a d’autre finalité que le maintien au pouvoir d’un homme et de son entourage au mépris du principe de l’alternance, il est du devoir de tous de s’y opposer.
Lorsqu’un commis de l’État affirme qu’il faut prier Dieu afin qu’il accorde ” le maximum de temps ” au Président de la République pour qu’il continue à travailler, le changement de Constitution projeté n’a pas pour but de faire progresser notre système démocratique, d’où la crainte légitime des citoyens.

Le président guinéen Alpha Condé, le 17 août 2017 à Ouagadougou | AFP:Archives | Ahmed OUOBA
Nul ne remet en cause le principe selon lequel la souveraineté appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants élus ou par voie référendaire.
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