Jean Marie vient de se prononcer sur la crise politique au tour du calendrier électoral proposé par la Commission électorale nationale indépendante CENI. Le chef de file de l’Union pour le Progrès de la Guinée UPG, après un long silence, l’ancien chef du Gouvernement de transition ne supporte plus les caprices de son collègue député de l’opposition le président de l’UFR l’Union des Forces Républicaine qu’il accuse d’être responsable de l’inversion des élections.
Lors un entretien qu’il a accordé à des journalistes en marge de la clôture de la session des Lois ce mercredi 3 juin 2015, à l’Assemblée nationale que l’honorable Jean Marie Doré est revenue sur cette page de la transition.
« Tout ce que l’on a connu comme désordre dans l’organisation de ces élections et dans l’acceptation ou dans le rejet des résultats, est venu du fait qu’on n’a pas voulu accepter qu’on fasse les élections à la base avant la présidentielle lors de notre séjour à Ouagadougou. Et, c’est Monsieur Sidya (leader de l’Union des Forces Républicaines) qui avait imposé avec la menace de faire cavalier seul, si on ne commençait pas par l’élection présidentielle. Or c’était une erreur. Pourquoi ? Parce que vous connaissez, c’est l’Afrique. Une fois que le président est élu, il demande les populations « vous m’avez élu, mais je n’ai pas les communes, je n’ai pas l’assemblée nationale ». Et pour avoir cela, on fait recourt souvent à des raccourcis. Voilà !
Ce n’est pas le gouvernement de la transition, ni le Gouvernement de la 2ème République (qui sont responsables des problèmes d’aujourd’hui sur l’ordre des élections). Les problèmes qu’on connait maintenant sont nés du fait d’un mauvais choix des programmes électoraux. Si on avait commencé par les élections communales et les élections législatives, le Président n’aurait pas les moyens de se faire accuser de faire pression sur l’appareil administratif de l’Etat pour avoir la majorité ».
— conakrylemag