C’est une question qui mérite d’être posée. La présidente du conseil d’administration de l’agence nationale des micro-finances (ANAMIF), faisant l’objet d’une campagne de dénigrement qui ne dit pas son nom.
En effet, tout a commencé par une sortie médiatique d’une dame, du nom de Sitan Kanté sur l’émissions ‘‘les grandes gueules’’ d’Espace FM. Intervenant sur les antennes de cette radio locale très écoutée, Dame Kanté, diffamera ouvertement la présidente du C. A de l’ANANMIF.
L’accusant de détournement d’une partie des 130 milliards constituants les fonds de l’agence, destinés à financer les projets des jeunes et femmes, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté qui sévit en Guinée. En complicité avec Kiridi Bangoura et Kerfala Yansané, respectivement ministre de l’économie et ministre sercétaire général à la présidence… Des accusations gratuites, sans preuve aucune, qui n’ont d’autres visées que celle de salir l’image de cette Marlyatou Barry, réputée pour ses compétences et intégrité.
Mais aujourd’hui, cette manœuvre bien que savement orchestrée ne peut plus prospérer. Heureusement, serait-on tenté de dire ! Pour cause, le lendemain de ces allégations mensongères, Marlyatou Barry est sortie de son silence pour éclairer la lanterne de l’opinion. Dans ces explications, elle a été claire.
Les procédures de paiement sont bloquées sur ordre du président de la République, dira-t-elle. Et de préciser que parfois, des dérogations sont observées pour certains dossiers, toujours sur ordre du président Condé.
Dans la même émission, elle a exhibé le relevé bancaire de l’ANAMIF sur lequel apparait clairement que sur les 130 milliards qui font baver plus d’un parmi certains cadres véreux et corrompus, seulement moins de 35 milliards sont débloqués.
Et que, aucun centime de cette somme n’a été détourné de sa destination initiale. A moins que ce soit à partir des groupements bénéficiaires. Grâce notamment à la gestion rigoureuse et à la résistance de Marlyatou Barry, face aux multiples velléités de soustraction de ces fonds, par népotisme et autres voix détournées.
Autre chose qu’elle n’a pas dit mais qui mérite d’être porté à la connaissance de ceux qui pensent que Marliatou Barry veut s’enrichir sur le dos de l’Etat Guinéen, c’est que cette dame n’était pas au chômage avant d’être nommée à la présidence du conseil d’administration de l’ANAMIF.
Pour preuve, Alpha Condé, lors d’une conférence de presse à Paris l’a citée comme exemple des rares compatriotes vivant à l’étranger et gagnant bien leur vie, qui ont accepté de rentrer travailler à ses côtés, sans salaire, laissant derrières eux leurs activités parfois très rémunératrice…
A la lumière de ces informations et d’autres que nous possédons, mais que nous gardons volontiers, l’on est en droit de se poser la question de savoir qui en veut Marliatou Barry ?
— conakrylemag