La police routière
Les conducteurs empêchent la fluidité de la circulation, les policiers les accusent d’ailleurs notamment d’impatience face aux ordres des agents, de précipitation, de mauvais stationnement et de non-respect du code de la route.
Dans cet empressement, les chauffeurs n’hésitent pas un instant de créer une énième ligne. Désirant résoudre le problème de bouchons, ils le renforcent plutôt mieux.
Irrespectueux du code de la route, pressés et enclins à la quête effrénée de l’argent, certains chauffeurs se garent mal pour débarquer ou embarquer des passagers n’importe où et n’importe comment. Ils se permettent de se garer n’importe où.
Ceux qui pratiquent et stationnent sur la route de Niger-Madina en sont spécialistes. Sur ce tronçon, l’équipe de Mathurin s’active pour mieux organiser la circulation.
C’est vrai que les policiers font mal leur travail, ce, en accordant du crédit à l’argent.
Leur premier souci, c’est de récupérer 500 ou 1000 GNF aux chauffeurs, lorsqu’il y a infraction, un usager apprête tout de suite une somme, histoire d’échapper à la fourrière. Il arrive même que des policiers occasionnent aussi des bouchons terribles qui prennent souvent plusieurs heures. Au nombre des autres causes des embouteillages à Conakry, il y a des vendeuses et vendeurs qui préfèrent faire leur commerce près de la chaussée.
La largeur de la chaussée étant réduite, cela provoque généralement des embouteillages, d’autant plus que la circulation devient lente.
Mais ce qui est étonnant c’est cette dernière innovation de la police qui vise à marquer « POLICE » sur les véhicules qui stationnent mal.
— conakrylemag
